lundi 14 avril 2014

L'entreprise à taille humaine : un choix, des défis

"On voudrait embaucher", mais la réglementation bouge sans cesse : défiscalisation des heures supplémentaires, re-fiscalisation des heures supplémentaires, hausse de la fiscalité sur l'intéressement des salariés, de 4 à 8 puis 20% ... une entreprise n'est pas "à droite" ou "à gauche", elle fait vivre l'économie, et permet d'avoir sécurité sociale, retraite...  Mais le monde de l'entreprise a besoin soit de règles stables, soit de flexibilité des règles d'embauche, surtout pour les entreprises de main d’œuvre. 
Dans cette fabrique de chocolats hauts de gamme en Sarthe, 25 salariés. Autrefois "leaders", on attend des chefs d'entreprise aujourd'hui plutôt d'être dans la bienveillance et l'attention au bien-être des salariés. Et cela se traduit ici, même en dehors de "l'économie sociale et solidaire" estampillée, par : 
  • une politique d'emploi : lutter contre le travail précaire, donc embaucher en CDI, malgré la saisonnalité du travail (35% du chiffre d'affaire est fait sur la période de Noël)
  • une politique de gestion des bénéfices : 20% actionnaires, 40 % salariés (intéressement), 30% réinvestissement dans l'entreprise
  • un travail qui a du sens
L'Europe ? Un moteur, et ... des bizarreries. 
Les règles sur l'étiquetage sont peu applicables et pertinentes dans des entreprises comme celle-ci.
Quant à la Déclaration d'Echange de Biens -DEB- (ventes à des partenaires commerciaux intra-communautaires) rendue obligatoire pour permettre aux États européens de faire des statistiques de balance commerciale : cette formalité remplace les anciennes déclarations douanières pour les échanges supérieurs à 400 000 €. Aucune information préalable des PME, hormis au moment du contrôle, assorti d'amende... Curieusement, aucune déclaration n'est demandée pour l'import...: la statistique finale est donc inexacte. Finalement, l'Europe est une belle machine, où il faut juste penser à remettre un peu de bon sens, ... humain


mercredi 2 avril 2014

Le prix de la liberté, payé par ceux qui la veulent (mis à jour en mai 2016)

Le Label Force Vie a couru pour ré-ouvrir une voie au vote de conviction, devenu si compliqué aujourd'hui -certains disent même impossible- pour des sujets fondamentaux
L'élection européenne 2014 faisait suite aux mouvements sociaux importants de 2013 qui ont peut-être contribué à la déroute des municipales, mais dont les acteurs ont finalement peu saisi l'opportunité de ce scrutin spécifique par son mode proportionnel.
  • Grâce au premier soutien financier de nombreux sympathisants,  la Liste Force Vie a pu mener une campagne électorale déterminée avec ses moyens modestes, et faciliter la rencontre entre candidats et électeurs. Campagne très belle, mais sans le succès espéré.
  • La propagande électorale pour Force Vie dans cette euro-circonscription Ouest (6 millions d'électeurs) devait ensuite être payée : 137 580 €. Le seul soutien financier de l’État a consisté dans la déduction fiscale aux donateurs, pour les dons réalisés avant fin juin 2014. Ils furent des centaines, connus et inconnus, admirables. Il n'est resté que 6000 € à notre charge personnelle. Après cette première expérience politique et un tel témoignage de motivation des électeurs, il fallait  continuer dans le sillon politique
Aujourd'hui, parce qu'il avait déjà mis son savoir-faire à ma disposition, et que je l'ai rejoint, certains trouveront naturel de faire un don au PCD, parti chrétien démocrate, où je poursuis mon engagement.
Ensemble, gagnons notre liberté !