jeudi 15 décembre 2016

Des racines et des fruits : culture et politique

En pays de Chateaugiron (Ille-et-Vilaine), est née une association : "Des racines et des fruits". L'enracinement a du sens : ce ne sont pas les paysagistes, légumiers, forestiers ... qui nous contrediront : sans racine, c'est la mort, et en tout cas, pas de fruit.
Il en va de même pour l'être humain : tous "fils" ou "fille" de, nés sur une terre, avec une langue maternelle, un bagage constitué d'un patrimoine génétique, familial, matériel parfois.
De nombreux maux d'aujourd'hui sont liés au déracinement, ou à l'absence d'enracinement : l'extrême mobilité, voulue ou non, a dénoué de nombreux attachements et solidarités naturelles. Le prix à payer s'appelle délinquance et incivilités, absence d'éducation familiale, insécurité, radicalisation, solitude, suicide, conduites addictives, sans compter un délaissement de l'environnement naturel qui parfois n'est plus entretenu, ou est violemment abîmé  ... et les répercussions sont mondiales.
Au moment où une campagne présidentielle se prépare, où les médias et les réseaux sociaux guettent toute petite phrase pour sonner la récréation, nous sommes heureux de participer à cette initiative : au plus près des personnes sur le territoire, retrouver l'intérêt d'aimer sa terre, d'en connaître l'histoire, et construire un avenir à taille humaine dans ses dimensions économiques, politiques, culturelles ... Nous défendrons d'autant mieux notre terre et nos proches que nous y serons attachés !
Le réel, des rencontres, du temps, de la passion, beaucoup beaucoup !

jeudi 24 novembre 2016

Enjeu présidentiel et pourtant primaire

Après le mandat affligeant de M. Hollande, comment enrayer la dégradation accélérée de la France ? 
Les causes de cette dégradation ont été décrites par de nombreux observateurs et chercheurs, et les gouvernements de droite comme de gauche ne s'en sont pas préoccupés. 
Faut-il oublier ce clivage formel droite/gauche ? C'est l'éternelle tentative d'un centre qui veut exister sans y réussir, ce fut parfois le refuge chez les Verts de certains qui ne voulaient pas d'un choix gauche/droite, c'est encore l'oscillation d'un Bayrou ou la tentative d'un Macron. Mais c'est aussi l'épouvantail que brandissent les contestataires du système qui tentent des initiatives variées : le Front national en est le plus ancien exemple, qui parle de l'UMPS, mais aussi les nombreuses personnes de qualité qui s'efforcent de préparer des programmes pour l'élection présidentielle : Guaino, Tauzin, Asselineau, et combien encore
Mais en attendant, il y a cette malheureuse primaire de la droite. 
Les électeurs qui ont renoncé à voter pour Jean-Frédéric Poisson pour "voter utile", croyaient être seuls dans l'isoloir à faire ce choix. Chaque voix comptait, ils furent des centaines de milliers à se croire seuls. En ne lui donnant pas le rapport de forces nécessaire, ils ont renoncé à cette recomposition de la droite que Poisson appelait de ses vœux, ils l'ont privé de voix.
Aujourd'hui, ils n'ont plus qu'un choix : voter pour le moins éloigné, pour François Fillon, pour éviter le candidat qui nie tout des racines de la France, et l'entraînerait dans une dérive laïcisée et multiculturaliste.

dimanche 20 novembre 2016

Fin de premier tour de primaire

Merci à tous les électeurs (plus de 60 000) qui ont décidé de voter pour Jean-Frédéric Poisson, malgré tout : il était le moins connu, la campagne fut belle, beaucoup de militants se sont mobilisés ; nous avons apparemment perdu en chemin un certain nombre de ceux qui avaient pourtant manifesté leur confiance dans la cohérence et la constance de notre candidat.
Ainsi en va-t-il de l'étonnante combinaison entre le pouvoir des médias, celui des sondages, et la liberté de l'électeur.
Les Français considèrent-ils dans leur ensemble que les priorités portées par JF Poisson ne sont pas des priorités ? Il faudra bien l'analyser

mardi 15 novembre 2016

République exemplaire ? Président normal ? "Je veux" ?

L'éthique a bon dos ces temps-ci pour justifier ou pour accuser. Y a-t-il un consensus de référence pour l'éthique ? Quels sont les fondamentaux qui guident la conscience et l'action de nos responsables politiques ?
Les électeurs que nous rencontrons sur le terrain ne sont pas dupes : ils ont bien un sens naturel du juste, du bien, du beau. Mais comment résister aux diktats de la pensée unique, du prêt-à-penser ?
La primaire de la droite et du centre qui a lieu dimanche va nous fournir une intéressante illustration. Il y a bien un premier de la classe : le candidat Jean-Frédéric Poisson a raflé tous les prix !

mercredi 9 novembre 2016

Trump et pas Clinton ?

Les élites européennes aussi, financières et médiatiques, avaient choisi : ce serait Hillary Clinton naturellement, et les électeurs américains étaient priés de suivre.
Il n'y a pourtant pas 50% d'américains à avoir le profil "blanc, âgé, ..." pour avoir choisi Donald Trump ? Pourtant l'Amérique l'a désormais pour Président.
Ce séisme (les conseillers de notre Président de la République n'avaient même pas prévu ce cas de communication !), nous donne à réfléchir. 
L'injonction, la pensée unique, le politiquement correct, peuvent parfois exploser en vol, et c'est avec la seule arme de la liberté de conscience. Dans notre pays où le carcan de la pensée obligatoire devient oppressif, où le droit d'auteur sur internet est mieux protégé que l'enfance, soyons raisonnables, avec JF Poisson, faisons "l'impossible" !

jeudi 27 octobre 2016

Ils arrivent ! Des migrants en Bretagne

Démantèlement de la jungle de Calais, et dispersion dans 450 Centres d'accueil et d'orientation (CAO) : voici 9000 personnes supplémentaires qui sont depuis cette semaine mises à l'abri. En Bretagne, 30 Centres dont ceux de Cancale et Beaucé en Ille-et-Vilaine.
600 migrants en Bretagne. Six cents personnes qui ne vivront plus la boue, le froid, l'incertitude et l'insécurité, six cents personnes dont nous savons si peu et parmi lesquelles, peut-être, l'effroyable danger qui nous menace ?
Ce sujet est si sensible que je refuse de laisser seulement le Front national en parler.
La polémique sur les propos de Jean-Frédéric Poisson l'autre jour a montré que les alliances internationales de nos pays sont coupables, et causes de cette immigration massive, via la naissance de Daesh, les déséquilibres liés aux puissants appétits économiques, à la perte de sens de civilisation. Poisson l'avait déjà signalé avant l'été dans son livre "Notre sang vaut moins cher que leur pétrole"
Aussi, pour les personnes arrivées sur notre territoire, nous appelons à un traitement humain, digne et différencié, à une accélération des procédures (même 9 mois sont excessifs : en cas de rejet, la personne a déjà créé trop de liens et son éloignement devient difficilement acceptable, voire réalisable)
Mais simultanément, cessons ces politiques qui depuis 30 ans nous conduisent dans le mur, réinstaurons frontières et garde-frontières, faisons appliquer le droit, sollicitons de l'ONU la mise en place de camps de réfugiés autour du bassin méditerranéen, rétablissons le service national (cohésion, esprit de service), restaurons l'enseignement de la langue française et de l'histoire chronologique de France, ... Nous saurons alors être Français !

mardi 27 septembre 2016

Sarkozy, Fillon, Juppé, ... dans la piscine à boules ; et Poisson

On a beau chercher plus joli, l'impression est là : sondages "l'un monte-l'autre descend", petites phrases, gestes de rattrapage "je suis allé à Calais", bref, chacun des candidats LR tente de sortir de la piscine à boules en perpétuel mouvement.
Un seul est hors de la piscine, un seul est nouveau, un seul est différent. L'Express dans son dernier numéro le signale : "l'arrivée de Jean-Frédéric Poisson à l'Elysée signerait le retour du service national (...), le recentrage de l'Etat sur ses missions régaliennes "
Quels seront les résultats de la Primaire du 20 novembre ?
Le Parti socialiste et le Parti radical de gauche en 2011 ont fait départager cinq candidats par les citoyens, près de 2,7 millions au premier tour. Nous savons qui l'a emporté... mais savons aussi maintenant l'influence que l'avenir a réservé aux "petits candidats" : Manuel Valls (5,63%), Jean-Michel Baylet (0,64%), Arnaud Montebourg (17,19%) ...
Sur le terrain, nous ne nous occupons pas des sondages. Nous rencontrons le désarroi des Français, leur énorme attente, nous leur parlons de leur pouvoir de changer les choses en "libérant leurs convictions" pour l’avenir de la France, tous ceux qui croient en la protection de la vie et de la famille, en la transmission de notre culture et de notre histoire, en la lutte contre le communautarisme et le fondamentalisme religieux, en la possibilité d’une France pacifiée, forte, souveraine.

lundi 29 août 2016

Début de l'ère Primaire en politique

Nicolas Sarkozy a fini de dérouler son entrée en scène : candidat ... déjà à l'élection présidentielle, comme si la primaire n'était qu'une formalité. La droite sait-elle encore ce qu'elle est et où elle va ? Suffit-il de vouloir l'alternance, comme si la droite allait être LA solution ?
Le projet du Parti Les Républicains, disponible sur son site, est un gruyère. Il ne suffit pas de choisir  quelques thèmes et d'éviter soigneusement ceux qui fondent une société. Ce projet a besoin d'être rendu cohérent par des fondations solides, des principes d'action qui rendront compréhensibles tous les choix à venir.
La candidature à cette primaire de Jean-Frédéric POISSON, soutenu par le Parti chrétien démocrate, permettra d'améliorer le projet du candidat de la droite en 2017 : de nombreux électeurs de la droite traditionnelle sont devenus orphelins depuis quelques années ; ils attendent du neuf, du vrai, de la constance dans les convictions, ils ne la trouvent pas dans les candidats déclarés. Certains prévoient déjà de participer au grand meeting national du 12 novembre ; les Français (*) qui inscrivent déjà sur leur agenda la date du 20 novembre pour aller voter pour J.F. Poisson ne soupçonnent pas le bien qu'ils feront à la France. La primaire de la gauche nous importe peu, seule compte celle du 20 novembre et le score le plus haut possible de notre candidat. Nous y travaillons, chacun sur nos territoires.
* Il n'est pas nécessaire d'être membre d'un parti politique pour voter à cette primaire ; il suffit d'être inscrit sur la liste électorale. Voir les modalités ici

dimanche 17 juillet 2016

14 juillet à Nice : l'exploitation des milliers

Des milliers de personnes sont touchées par cet acte fou à Nice au soir du 14 juillet : les victimes et leurs proches directs et indirects, les intervenants des services de secours, police, sécurité, les internautes qui ont visionné les innombrables interviews, videos etc..., lu les articles relatant l'horreur etc...
Des milliers dont la réaction est exploitée tranquillement
Des milliers dont la stupeur ne servira encore pas à changer la ligne politique
Et pourtant, ce n'est pas faute d'être prévenus : les PrayforParis, Orlando, Nice, Bruxelles sont-ils devenus des incantations stériles, ou enfin les Français vont-ils se réveiller pour choisir des responsables politiques courageux ?

vendredi 8 juillet 2016

Du sang humain pour faire rouler nos voitures ?

La politique étrangère de la France au Proche-Orient est depuis 2005 en rupture totale avec une tradition de presque mille ans, et cause à la fois de l'effacement de notre pays et de sa désignation comme cible. 
Dans son petit livre récent *, le député Jean-Frédéric Poisson observe l'énergie considérable déployée par l'Occident pour faire tomber, ou affaiblir, les régimes dictatoriaux de la région. Et que les barbares en ont profité pour prendre le contrôle ou, quand ça n'était pas possible, alimenter la guerre et la terreur. Il voit aussi les effets des déplacements de population induits (migrants, réfugiés, camps, filières de passeurs et leur économie parallèle, tragédies des naufrages en Méditerranée, martyre des chrétiens d'Orient ...). Et il analyse, avant de proposer la reprise du cap millénaire qui seul pourra rétablir notre pays.
Millénaire ? Notre pays chrétien a réagi lorsque l'accès aux Lieux saints chrétiens (Jérusalem ...) a été interdit par les Turcs, musulmans ; ce furent les croisades avec leur longue histoire, faite de personnes et actions admirables ou regrettables. Depuis, même sous la Révolution, même sous la IIIème République, la France n'avait jamais pris le risque de remettre en cause son statut acquis depuis cette époque : protectrice des minorités (voies diplomatiques et militaires, culturelle), sa ligne d'équilibre dans ses relations avec les pays du Proche Orient lui valait d'être respectée, recherchée pour la résolution des conflits.
Et puis la dépendance au pétrole est arrivée, et la France a jugé plus importants ses intérêts économiques que son influence sur la scène internationale. Elle a abandonné ses alliés de toujours, qui partagent des intérêts communs avec elle, et a choisi de nouveaux partenaires, avec lesquels elle n'a aucun intérêt commun ; ou plutôt, eux ont intérêt à ce partenariat avec notre pays affaibli
Pendant ce temps, en Bretagne, 200 migrants sont arrivés,  900.000 € ont été affectés par l'Etat français pour leur accueil, et on ne fait que payer les pots cassés. Craignons un coup de tonnerre le 20 juillet 2016 : ce jour-là, la Mission d'information parlementaire sur le financement de Daech remettra son rapport au président de l'Assemblée nationale, en présence de la presse ...
* "Notre sang vaut moins cher que leur pétrole

samedi 25 juin 2016

Brexit : les Anglais ont tiré

Qui voulait encore défendre une construction européenne branlante ? Qui était satisfait d'une Europe technocratique, calibrant les tomates mais ne sachant pas marquer ses limites territoriales et culturelles ?
Le Royaume-Uni ne fait pas partie des membres fondateurs de la Communauté européenne de 1957 (RFA-Allemagne, France, Belgique, Italie, Luxembourg, Pays-Bas).
Après deux refus de ... la France, le premier élargissement (Royaume-Uni, Irlande et Danemark) date de 1973. Et depuis, que d'histoires ...
Le Brexit ... pourrait être l'électrochoc salutaire pour refonder l'Europe
La refonder comment ? Le Traité de Maastricht est à revoir pour, comme l'indique Jean-Frédéric Poisson*, "recentrer l'Union européenne sur les questions stratégiques pour notre continent, telles que par exemple la refonte complète de sa gouvernance, le recentrage sur les politiques publiques à dimension européenne, la protection des frontières extérieures, le financement des grandes infrastructures, l'engagement dans la bataille du numérique et du Big Data, la clarification des liens avec les pays du Proche Orient, et l'investissement massif dans les biotechnologies et les énergies alternatives".
Cessons de pousser des cris d'orfraie avec ce choix britannique : 
Les Anglais ont tiré ... leur révérence ; de ce choc, tirons les conséquences
* candidat du PCD à la primaire de la Droite les 20 et 27 novembre

dimanche 19 juin 2016

Des familles fortes renforcent-elles une collectivité ?

Sous le patronage notamment de la Province autonome du Trentin Haut-Adige représentée par Violetta Plotegher , vice-présidente, près de 300 personnes d'une dizaine de pays étaient réunies ces derniers jours à Trento (nord de l'Italie) : si on encourageait les familles à être solides, cela n'aurait-il pas un impact sur la cohésion et la paix sociale dans nos collectivités et nos pays ?
L'originalité de cette conférence internationale annuelle résidait dans sa multi-disciplinarité : des acteurs œuvrant tous dans le champ familial mais sous l'angle politique, légal et institutionnel, ou social et culturel, ou psychologique et relationnel ... Echanges enrichissants, topos structurants.
La collectivité de Trento a fait un choix assez unique : auditer les entreprises de son territoire tous les deux ans, et vérifier qu'elles pratiquent le family-mainstreaming (promotion, prise en compte de la vie familiale des employés). Sa politique familiale semble porter des fruits : diminution des séparations familiales, impact positif sur les besoins en logement comme sur le dynamisme économique de la région

lundi 23 mai 2016

Alternance 2017 : mais avec quelle Droite, avec quelle vision ?

Présidentielle et législative 2017, primaire de la droite 2016 ..., des voix s'élèvent pour réclamer une fusion des droites, d'autres une exclusion de la gauche de la droite ou de la droite de la droite, chacun y voyant un gage pour réussir à gagner sur la gauche, ou sur le chaos.
Entre certains responsables à droite, on observe une vision similaire, mais ... une appartenance politique  différente. Comment s'y retrouver ?
Initiative locale louable : le Cercle des actifs malouins convoque un débat des droites à l'échelle du département d'Ille-et-Vilaine devant un public demandeur. Le PCD, comme chacune des formations politiques présentes, répondra sans détour aux questions parfois clivantes qui seront posées

lundi 16 mai 2016

Journée de solidarité : et nos anciens ?

En ce Lundi de Pentecôte, certains travaillent, d'autres ne savent plus pourquoi ils ne travaillent pas ; et pourtant c'est "la journée de solidarité" décidée par la loi de 2004 "en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées".
Le mythe de l'égalité et celui de l'autonomie pour tous ne feront pas oublier qu'aujourd'hui 1,5 million de personnes âgées sont dépendantes, et que les nombreux baby-boomers auront 80 ans en 2025 : voici des certitudes qui nous obligent à anticiper, en tant que responsables politiques et en tant que membres d'une génération. 
Posons la question du financement de la prise en charge de nos anciens : public ? privé ? familial ? La France est sans doute le pays qui dépense le plus pour ses anciens (30 milliards d'euros), la société (les contribuables) ne pourra pas faire davantage, elle doit s'organiser mieux et pour un meilleur rendu humain.
Recentrer l'Etat sur ses fonctions régaliennes, lutter contre la pauvreté et mieux répartir la richesse nationale, et protéger la famille et la valeur de la vie humaine, telles sont les orientations qui pourront aider à faire face à ce défi. Refusons cet insupportable et coûteux paradoxe de notre société : vouloir prolonger toujours plus la vie humaine, puis décider de faire mourir légalement des patients qu'on juge encombrants ou inutiles. On paie d'un côté, et on ne veut plus payer de l'autre.
La solidarité ne se décrète pas, elle ne sera jamais un "Ministère" ou une "Direction générale", elle s'éduque au sein des familles, par l'exemplarité, et ensuite seulement elle peut se vivre au plan collectif. C'est ainsi que par ex., les logements ayant bénéficié d'aménagements spéciaux financés par la collectivité devraient pouvoir être sur un marché immobilier spécifique. Nous pouvons être inventifs pour vivre mieux en société ...


vendredi 29 avril 2016

Désagrégation de la France : décider de vivre au risque de mourir

La chienlit ... Pagaille, désordre, agitation, "ils" ont réussi. 
"Ils", ce sont les extrêmes gauches, des médias qui amplifient tout ce qui fait vendre, les trop nombreux dirigeants mous ou indifférents, les cercles plus ou moins obscurs qui tirent grand profit du chaos, de la mondialisation et de l'atomisation sociale.
Qui paie ? Ce sont les citoyens en situation régulière qui travaillent et paient leurs impôts, artisans, commerçants, agriculteurs, entrepreneurs, salariés ... Exaspérés.
Et ce sont aussi les pauvres, qui paient de leur santé, de leur logement insalubre, de leur exploitation en temps ou dignité, de leur errance. Désespérés.
Curieusement, le discours officiel ne parle plus en ce moment de "la menace du Front national" : il ne sait plus quel nouvel ennemi désigner !
Alors que Jean-Frédéric Poisson va présenter lundi 2 mai son projet présidentiel pour la France, j'appelle tous nos concitoyens à relever la tête et se préparer : nous allons nous battre. Notre ennemi est à l'extérieur (et notre politique étrangère doit s'en occuper), et aussi sur notre sol : notre pays est en péril de mort culturelle, sociale et économique. "Dans l'univers libre, des forces immenses n'ont pas encore donné". Aujourd'hui, est notre dernière chance avant le chaos. Prêts à donner notre vie, notre réputation, nos biens pour notre pays et nos enfants

mardi 22 mars 2016

Attentats à Bruxelles : mais quand reviendra-t-il ?

Encore une. En Belgique.
Au Mali, hier 21 mars, une attaque
En Côte d'Ivoire à Grand-Bassam, le 13 mars, 20 morts
Egypte, le 19 mars, 13 morts
Turquie, le 19 mars, 4 morts
Turquie, le 13 mars, 37 morts
Yemen, le 4 mars, 16 morts
Syrie, le 21 février, 180 morts 
Cameroun, le 19 février, 24 morts
Turquie, le 17 février, 28 morts
Nigeria, le 9 février, 58 morts
Nigeria, le 30 janvier, 85 morts ...
Lybie, Irak, Burkina Faso, Somalie, Tchad ... 
L'Europe avait encore peu pleuré ; les attentats de Paris le 13 novembre ont révélé que la menace était désormais là, et maintenant Bruxelles
Mais quand le bon sens reviendra-t-il ? Nos élites portent une lourde responsabilité : l'aveuglement, le refus de nommer le terreau de la barbarie, la trouille au ventre face aux décisions à prendre
Déjà, lors des attentats du World Trade Center en 2001, les réponses avaient été inadaptées : on avait seulement préféré qualifié un "axe du mal" ailleurs, alors qu'il y avait, sur place, une remise en cause du modèle capitaliste ultra-libéral à faire aussi. C'est le courage qui manque, comme l'avait observé Soljenitsyne, pour prendre les décisions défavorables à quelques intérêts particuliers mais nécessaires au bien commun ; le courage pour reprendre l'éducation au bien commun, à la vie simple, aux relations dénuées d'intérêt financier, au respect des personnes et des biens. Tous, retroussons nos manches pour secourir les victimes, et transformer notre effroi en courage. Nos priorités ne seront plus le "progrès scientifique" (fou) ou la vitesse des trains, mais une meilleure justice, moins d'esclavage, et une éducation morale au bien 
"Daesch" et ses émules ne vaincront pas : les hommes et les femmes de bon sens vont se lever

jeudi 17 mars 2016

Lynchage médiatique du Cardinal Barbarin : faut-il jouer à "je t'attaque, tu te défends" ?

Pédophilie, Eglise catholique, prêtres, victimes, Education nationale, personnes ayant autorité, enseignants ... Le déchaînement médiatique s'est organisé très vite, comme d'habitude, sur la base de deux faits : l'un qu'on veut faire oublier au grand public, l'autre qu'on instrumentalise pour capter toute l'attention du grand public. Ça marche à chaque fois, mais c'est lassant.
Les historiens et observateurs honnêtes savent que ce procédé est particulièrement utilisé dans les régimes autoritaires. Un groupe attaque, l'autre se défend, et pendant ce temps des mesures sont passées discrètement, que la raison, l'équité, la justice, le bon sens, réprouveraient.
Ceux qui rejettent toute morale naturelle ne nous trompent pas : ils élargissent l'accès à la pornographie pour les mineurs pour des raisons commerciales, tout en disant vouloir les protéger ? Respectons les enfants, éduquons à leur bien, et permettons à la justice de travailler
La pédophilie, l'inceste, le viol, sont des crimes et délits. Les auteurs doivent être condamnés, soignés, réinsérés. Parlons aussi de ceux qui gagnent beaucoup d'argent à déconstruire et hypersexualiser notre société. Ils portent une grave responsabilité.
Non, je ne parlerai pas du Cardinal Barbarin.

mercredi 9 mars 2016

Pour, ou contre, le projet de loi travail El Khomri ?

"Je ne connais pas cette personne, mais elle n'a jamais travaillé sur des dossiers ayant trait à l'emploi. Elle n'a même jamais travaillé dans une entreprise". Rappelons-nous ces propos d'un responsable syndical lors de la nomination surprise début septembre de Mme Myriam El Khomri en remplacement de François Rebsamen. Pourtant, la voici chargée d'aller au front, devenue la "façade" du travail mené par le comité Badinter et par la commission Jean-Denis Combrexelle, et la cible de la contestation de la rue comme de gens de son camp.
Alors ? L'exposé des motifs de cet avant-projet de loi énumère les raisons de ... "parachever les fondements de ce nouveau modèle social" ! Voilà qui fait évidemment peur à ceux qui s'accrochent à ce fameux modèle français que plus personne ne veut financer, qu'il s'agisse de l'assurance-maladie, des retraites, ou du chômage.
Il y a du bon dans ce projet : recentrer le rôle de la loi sur les règles d'ordre public, baser les relations sociales et la négociation collective sur la confiance plutôt que sur la défiance ...
Mais on veut encore échapper au contrôle démocratique quand on veut faire créer, par la loi, une "commission de refondation" du code du travail qui assurera sa nouvelle rédaction : même si les principes en sont donnés, ce travail aurait dû être conduit avant de soumettre ce projet de loi au Parlement. On est dans la précipitation pour motif politique !
D'autre part, l'analyse des changements qui conduisent à adapter notre droit du travail est très insuffisante : parler de "la part croissante des services dans notre économie" est un aveu de faiblesse de notre industrie et de notre agriculture ! Parler de "l'élévation des qualifications" quand tant de nos cerveaux partent à l'étranger montre que ce n'est pas le bon repère pour adapter notre droit. 
Et puis face à la fausse flexibilité annoncée aux PME en particulier sur les licenciements, dénoncée par le député Jean-Frédéric Poisson, on peut comprendre la furie des syndicats : ce projet de loi a l'énorme avantage de leur donner du vrai travail, beaucoup de travail constructif pour les années à venir ... Accepter un nouveau cap et l'ajuster pour permettre à tous les français de travailler, ou se résigner : "On verra" ?

samedi 20 février 2016

Crise agricole : rendez-vous à Loudéac


Pourquoi serai-je ce 20 février à Loudéac, au rassemblement des Collectifs des Elus en Soutien à l'Agriculture et aux Territoires (CELSAT), avec les représentants de l'ensemble des syndicats agricoles ? Le Ministre de l'Agriculture avait brillé par sa surdité l'été dernier ; un "plan" avait ensuite été annoncé ; la crise agricole gronde depuis des mois ; la détresse s'est encore exprimée dans nos campagnes et nos villes ces dernières semaines, au bruit des tracteurs avec l'odeur des pneus brûlés ... 
Le 11 février, le Président de la République a enfin réagi, et annoncé une baisse des cotisations sociales, suivi du Premier Ministre le 17 février : 7 points de baisse des cotisations sociales, et report sans démarche particulière, des cotisations 2016. Manuel Valls évoque aussi dans son interview au quotidien régional la nécessaire fin de la sur-transposition française des directives européennes : mais le courage et l'abnégation de chacun seront-ils au rendez-vous pour les réformes de filière ?? 
Nous ne pouvons plus accepter que des décisions soient prises si loin, appliquées en Bulgarie comme en France sur des terroirs si différents
La spirale infernale des « nouvelles normes », conduit à augmenter l’endettement, à la panique quand le revenu ne suffit même plus à vivre ; cette spirale tue des hommes.
Nous soutenons le droit des agriculteurs à choisir leur mode d’agriculture, à posséder et aimer leur terre, à participer à des filières économiques courtes, à ne plus être esclaves de ceux qui décident de réglementations aveugles ou de collusions meurtrières au nom de la concurrence. Les agriculteurs ne sont, c'est vrai, pas tous à la même enseigne, ce sont les plus petits qu'il faut sauvegarder, ils sont aussi essentiels que les autres !
Nous affirmons que le choix de produire et de consommer français est un choix légitime ; il reconnaît la relation humaine et la proximité comme facteurs de cohésion sociale. L’étiquetage des provenances et des acteurs de la transformation sont donc nécessaires, mais doivent là aussi être raisonnables.
Nous encourageons la prise de conscience de notre responsabilité collective : vis-à-vis de l’eau, de l’air, de la terre, de tous les vivants et spécialement des êtres humains. Respecter la nature et respecter l’humain sont liés : aujourd’hui,  l’un et de l’autre sont détériorés. Mais nous pouvons collaborer pour construire notre maison commune ; c'est le sens de l'engagement citoyen et politique du PCD, comme consommateurs et comme partenaires des paysans de France, leurs coopératives, syndicats, instances de concertation et de décision.