lundi 27 novembre 2017

Où faut-il mettre les frontières ?

Quelle porosité entre les hommes et les différents partis politiques ? Quand parle-t-on de traîtres, de transfuges, d'alliance, de coopération ? La séquence politique actuelle fourmille de ces questions : quid d'Edouard Philippe et ses camarades anciens LR au gouvernement ? quid de l'ancien socialiste qui y entre à son tour ? quid du choix si contesté de Nicolas Dupont-Aignan pour le 2nd tour de la présidentielle ?
Faut-il, quand on a choisi un parti, regarder nécessairement les autres en chiens de faïence, ou pire en chien d'attaque ?
Le sentiment d'appartenance fait partie des besoins primaires de l'homme et il suppose de délimiter les contours des groupes : on est dedans, ou on est dehors. L'équilibre est délicat puisque nécessairement ces groupes font partie d'un grand tout, la Nation, et au-delà l'humanité !
Aujourd'hui, à la faveur des bouleversements "macronistes" initiés voici deux ans, il semble qu'il n'y ait plus qu'une option : transcender les classiques frontières des partis traditionnels pour rassembler sur des thèmes. Ce fut l'objet de ma participation à un rassemblement à Ploërmel (Morbihan), manifestant notre attachement aux racines culturelles et chrétiennes de notre pays, en même temps que d'autres acteurs politiques avec lesquelles j'ai de grandes différences, voir au début puis à 6'30
C'est aussi l'objet de la Plateforme internet des Amoureux de la France, lancée par plusieurs personnalités politiques de différents horizons : leur initiative vise à redonner la réflexion et la parole aux Français, qui sont invités à des rencontres locales et à une contribution active sur internet via le site https://www.lesamoureuxdelafrance.fr/
Le tour de France de Jean-Frédéric Poisson, N. Dupont-Aignan, Emmanuelle Ménard... commence ce lundi 27 novembre 2017 à Joué-les-Tours

vendredi 20 octobre 2017

Weinstein, onde de choc pour un progrès social, ou simple "distraction" des masses ?

Harvey Weinstein... Comme DSK... "Tout le monde savait". Sauf qu'avec tant de silences complices et tant de préférences pour sauvegarder sa carrière et ses affaires, ces comportements méprisants pour les femmes en cause ont perduré
Commence peut-être, enfin, une révolte contre l'hypersexualisation occidentale de notre environnement publicitaire, médiatique, social ?  
Car tout ceci est bien le résultat d'un laisser-faire ! Pornographie et suggestions à connotation sexuelle à tout vent, invitation permanente à "se lâcher", à envoyer par-dessus bord toute contrainte et toute limite, à l'école, dans les médias, dans les milieux professionnels, et même la création artistique financée par l'argent public ... le pouvoir et l'argent façonnent !
Au-delà de la vindicte populaire, et de l'hypocrisie de certains aujourd'hui, au-delà du travail à accomplir par les juges, les geôliers, les ré-éducateurs, les psychologues et l'assistance aux victimes, quelle action d'ordre politique pour corriger cette ambiance sociale pathogène ? Peu de responsables politiques en France (mais Jean-Frédéric Poisson) osent prendre le taureau par les cornes, pourquoi ?? Parce que la pornographie est un moyen d'asservir le peuple ?
Redéfinir ce qu'est la morale publique, redéfinir ce que sont les "bonnes mœurs" au XXI ème siècle pour être capable de dire ce qu'est une atteinte aux bonnes mœurs, redéfinir ce qu'est un "mineur" pour considérer en quoi on doit le protéger, oser admettre qu'il n'y a généralement pas d'égalité de force physique entre femmes et hommes et partager un guide de bonnes pratiques... Et oser censurer ce qui peut passer pour une incitation à l'abus, dans les discours mais surtout dans les films, portraits... Stop à la complicité, la liberté a des limites. Mr le Président de la République française, osez faire quelque chose

dimanche 8 octobre 2017

Ste Anne d'Auray, ou le rendez-vous manqué de l'agriculture

Ce dimanche d'octobre, pour la troisième année consécutive, les familles et les proches touchés par le suicide d'un agriculteur étaient invitées à Ste Anne d'Auray (Morbihan). Jacques Jeffredo, ancien agriculteur et maraîcher, est à l'initiative de cette journée de réconfort, de partage, de prière, de recherche de solution.
Quel paradoxe étrange : il y a ces mobilisations comme ici à Loudéac, ces évènements à retentissement international comme le Salon de l'Agriculture ou le Space, et puis le silence, la mort, la honte, quand un, deux, trois cent soixante ... agriculteurs se suicident en une année. Témoignages émouvants. Et qui se préoccupe de prévention, et de l'accompagnement des situations des familles ensuite ?
Il eut été heureux que des responsables politiques, syndicaux, médiatiques, économiques, se sentent concernés par ce phénomène : à la table ronde le Ministre de l'Agriculture Stéphane Travert ? les parlementaires ? Seul le député local était présent, merci Jimmy Pahun, qui a passé toute la journée et écouté. Seul un syndicat était présent, seuls deux médias mais pas les grands journaux agricoles. Seul Arash Derambarsh, catalyseur du refus du gaspillage alimentaire et élu municipal en région parisienne, seul un parti politique représenté par sa Secrétaire générale ... Consommateurs, voisins, écologistes, décideurs, professionnels dans les organismes partenaires des agriculteurs : redevenons humains ! (Ici un compte-rendu des propositions lors de la table ronde)

jeudi 7 septembre 2017

Après le temps du désert, l'oasis pour repartir


L'été, les vacances, les universités d'été, la rentrée, c'est fini. Car enfin, tandis que certains jonglaient avec la fierté et la surprise d'avoir été élus, que d'autres digéraient péniblement leur défaite ou décrivaient le roman de leur arrivée dans le monde réel, quelques-uns ont accéléré et préparé la suite.
Première étape : reconnaître que les Français sont lassés et aspirent à plus de liberté pour agir.
Deuxième étape : prendre le temps de les rencontrer hors réunions ; effectuer quelques rencontres discrètes pour préparer une offre politique partagée, conservatrice et moderne.
Troisième étape : entraîner avec enthousiasme.
Les querelles d'egos peuvent amuser ; elles exaspèrent aussi. 
Détruits par l'ouragan électoral de 2017, les grands partis devront peut-être se résoudre à voir leurs adhérents s'intéresser à des projets plus précis, plus audacieux ... des résistants.

lundi 19 juin 2017

L'homme à abattre

Jean-Frédéric Poisson
Jean-Paul Delevoye a eu lui-même tous les mandats (parlementaire, ministre, maire, médiateur de la République, président du Conseil Economique et Social...) ; RPR, puis UMP, il a rejoint Emmanuel Macron il y a quelques mois pour devenir l'artisan des investitures "En Marche" pour les législatives.
Il est, à 70 ans, le faiseur de rois qui a réussi presque partout.
Il avait bien l'intention de "dégommer" le symbole insupportable, le porte-parole de nombreux sans-voix, le réaliste de la démocratie chrétienne française. Il a investi en face de Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, un joli minois de 30 ans sans convictions, pouvant convenir facilement à tous. Et l'étiquette là encore a suffi : avec 36% des suffrages, la voix de Poisson ne résonnera plus dans l'hémicycle ni dans les commissions et tant de lieux où il s'était investi pour notre pays. 
La gagnante théorise sa victoire : "Deux choix de société, de corpus de valeurs étaient proposés ; les électeurs ont fait le choix de l'ouverture, du progrès, du renouvellement". Ces trois mots signifient-ils un meilleur partage de la terre, une plus grande justice, une plus grande attention aux personnes vulnérables ?
Et l'homme qui était à abattre annonce : "Je demeure ce que je suis, un homme libre, engagé dans son territoire, sans aucun affaissement de mes exigences et de mes convictions"
Des hommes et des femmes se sont levés avec lui en France pour cette élection législative : demain se construira avec eux, aussi, et d'une façon nouvelle

mercredi 14 juin 2017

Extinction de voix ?

"Extinction de voix, que faire ?". Voici le sujet de l'épreuve, non pas du bac, non pas du concours de médecine, mais de la France... 15% des inscrits* sur les listes électorales vont désormais décider pour 67 millions de Français : 24 millions d'électeurs ont perdu leur voix. Faut-il que toutes les voix s'éteignent ? Il reste jusqu'à dimanche celle de Jean-Frédéric Poisson, menacé lui aussi par le tsunami "dégagiste". Nos concitoyens ont été tant gavés d'informations politiques, d'affaires, de dégoût face au manque d'exemplarité et de dignité, qu'ils jettent le bébé avec l'eau du bain, les bons avec les indignes.
Ceux qui peuvent aider ce député des Yvelines à résister pour continuer à servir la France, qu'ils le fassent !
* soit 6 millions qui ont voté pour REM au 1er tour des législatives

jeudi 8 juin 2017

PCD : quel avenir voulons-nous offrir à nos enfants ?

On nous demande ce qui nous distingue des autres candidats, des autres partis politiques. La réponse la plus respectueuse ? C'est dire que notre action politique s'inscrit dans un cadre précis :
  1. Nous reconnaissons qu'il existe un ordre naturel (l'homme dans sa réalité multiple, qui vit en société, sur une planète dont il hérite ...) , et que notre responsabilité politique, c'est d'organiser la vie collective dans un cadre plus ou moins vaste, comprenant des hommes unis par une histoire, des traditions, des intérêts communs.
  2. Ceux qui accèdent à ces responsabilités doivent être animés d'un désir de servir, et d'une conscience aiguë du bien commun : car chacun s'occupe généralement de son intérêt propre, mais il faut des personnes qui s'occupent du bien du groupe (collectivité locale, pays)
  3. La mise en musique de cette intention passe par la connaissance des réalités locales, l'intelligence partagée, la discussion et les arbitrages. Et les critères d'arbitrage s'appellent : protection de l'homme (sa vie, sa dignité, avec une attention particulière aux plus vulnérables ou pauvres), justice, vigilance sur notre environnement naturel, destination universelle des biens ... 
  4. Bref, le Parti chrétien-démocrate offre à la fois une référence claire et une vision d'avenir qui ne se prête pas à la girouette : on trouvera ici une brochure récapitulative, et dans l'attitude de son président Jean-Frédéric Poisson l'illustration de ce que nous souhaitons devenir

jeudi 11 mai 2017

PCD : les raisons du pluriel aux législatives

Une nouvelle candidature a été déclarée en Ille-et-Vilaine, la mienne. Isabelle Le Callennec, députée sortante, a selon nous, bien représenté la circonscription pendant 5 ans, et sa ligne de conduite personnelle est proche de celle que nous souhaitons tenir.
Ce parti n'a pas eu la sagesse de conclure un accord législatif avec le PCD. Il en a pourtant eu la possibilité jusqu'à ce mardi 9 mai (cf la 1ère circonscription de Vannes où un changement était possible). Sur sa liste nationale des investis, là où est écrit "réservée", comprendre "UDI". LR a choisi ce partenaire au profit duquel il a retiré son investiture à Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, vice-président du PCD ; il ne réagit pas à la candidature du vice-président de l'UDI78 face à celui dont il a pourtant confirmé l'investiture, Jean-Frédéric Poisson, le député des Yvelines et président du Parti chrétien-démocrate.
Le PCD est donc quantité négligeable ? Les électeurs décideront.
Cette candidature est une chance, celle d'une pluralité à droite ! Pluralité n'est pas division. N'ayons pas l'illusion de créer une "majorité" à l'Assemblée sans consulter les Français en juin. Le bouleversement politique apporté par l'élection présidentielle, les renoncements programmatiques des alliés traditionnels ces derniers jours, écartent de facto les électeurs plus exigeants. Nous nous adressons à ceux-là. Il est naturel de leur offrir cette chance : choisir librement au 1er tour un projet non écorné, compréhensible, prévisible.
Ensuite, nous prendrons nos responsabilités, pour l'amour de la France
(photo : fin de réunion de travail des candidats avec Jean-Frédéric Poisson)

lundi 8 mai 2017

Le Roy est mort, vive le Roy ?


COMMUNIQUE : Je félicite le nouveau Président de la République pour son élection, et je lui souhaite de faire réussir la France : personne ne peut souhaiter que notre pays aille plus mal. Le passage du septennat au quinquennat, contrairement à ce qu’avaient imaginé certains, n’aura décidément pas aidé au renouvellement des institutions. Car la majorité législative n’ira pas de soi : il faut prévenir les Français de la désillusion à venir, car le mouvement En Marche ne va pas tout renouveler.
16 millions d’électeurs ont fait de la résistance en mettant un bulletin blanc ou fantaisiste dans l’urne, ou en n’allant pas voter. Et 20 millions ont élu Emmanuel Macron (8 millions au 1er tour). Le réalisme de ces chiffres fait espérer que le nouveau Président de la République gardera la modestie dont il a fait preuve ce 7 mai au soir.
Les responsables de gauche, et de droite, appellent maintenant à créer à l’Assemblée une majorité « de gauche » ou une majorité « de droite », restant ainsi dans l’ancien système. Mais ce que les Français n’ont pas trouvé dans les candidats du 2nd tour, c’est leur besoin de protection, d’oxygène, de liberté, de culture !
J’appelle à la liberté au 1er tour de l’élection législative, avant la discussion sur les projets pour le 2nd tour : de nombreux candidats du PCD/divers droite (une quinzaine en Bretagne) sont dans les startings-blocks pour le 11 juin, avec une plateforme législative claire, « Pour l’amour de la France ». C’est une plateforme qui n’a pas été rédigée à la va-vite, en fonction de ralliements et d’intérêts divers. 
Ces nouveaux députés contribueront à la réussite de la France en s'opposant à ce qui paraîtra contraire au bien commun, en votant pour ce qui semblera bon pour le pays

mardi 2 mai 2017

Déclaration d'avant second tour

En ces temps fébriles d'aveuglement volontaire, de tentatives d'intimidation, de culpabilisation, de manipulation, d'hystérie même chez certains, je tiens à affirmer ceci :
Le groupe cagoulé, entraîné, très organisé, qui a semé la violence et la haine lundi 1er mai à Paris, sévira sans doute encore. Les manifestations de mécontentement après le résultat du premier tour aussi après le second. L'état d'urgence sous M. Macron ou sa concurrente n'empêchera rien hélas.
J'aime mon pays.
Je travaillerai avec ceux qui l'aiment.
Mes manches sont déjà retroussées et mon cœur ouvert.
Merci à Thibaut le périgourdin, dit Tibz, pour sa chanson Nation

lundi 24 avril 2017

Macron : c'est non

L'alliance de façade entre "la droite et le centre" dans les récents scrutins bretons est tombée au fond du ravin : il n'y avait pas de centre, il n'y avait plus de droite !
François Fillon a été lâché, son projet dérangeait, le mirage Macron brillait
Face au duel du 2nd tour, le Parti chrétien démocrate considère que choisir entre la France bloquée de Marine Le Pen et la France dérégulée d'Emmanuel Macron, est un choix impossible : ces deux projets renieront de la même façon le modèle et la tradition de la France. C'est pourquoi il ne soutiendra ni l'un ni l'autre de ces candidats, et invite les électeurs à voter en leur conscience le 7 mai, sans se soumettre à aucune pression ou chantage moral.
Pour le PCD, la présidentielle est finie. Le ralliement sans concertation, sans condition, sans discussion, par F. Fillon et de nombreux ténors à E. Macron dès le soir du 1er tour est incompréhensible.
Le ralliement empressé à E. Macron de candidats LR aux législatives d'Ille-et-Vilaine, tels le juppéiste Bertrand Plouvier ou les anciens soutiens de Bruno Lemaire, Amélie Dhalluin ou Gilles Lurton, est un signe inquiétant de survivance des courants contradictoires exprimés lors de la "primaire ouverte", cette funeste exigence d'Alain Juppé en 2016.
Désormais, grâce au PCD, les électeurs de droite peuvent se préparer à voter aux législatives pour des candidats "de droite", et non "de droite et du centre" sur presque toutes les circonscriptions d'Ille-et-Vilaine. Ils défendront la protection de la dignité humaine à chaque étape de la vie, le réalisme économique et la juste répartition des richesses, la défense des corps intermédiaires et des solidarités naturelles, la valorisation du dialogue social, la possibilité de vivre dans un environnement sain, la défense de la vocation culturelle et sociale de l'Europe.
Ce sera le troisième tour de cette année électorale, il permettra de construire à l'Assemblée nationale un groupe de résistance au libéralisme libertaire, pour l'avenir de nos enfants.

vendredi 21 avril 2017

Macron la division, Fillon par raison

Oui ! Malgré ses airs enchanteurs et ses shows à l'américaine, il faut raison garder : Emmanuel Macron a bien divisé en vue de régner.
Divisé la gauche : en ne participant pas à sa primaire, en provoquant la désarticulation de son parti historique et des rattachements en ordre dispersé, chacun choisissant entre loyauté et, croit-il, efficacité.
Divisé la droite : en s'adressant aux centres, il a fait exploser l'alliance de façade recherchée coûte que coûte par Les Républicains avec l'UDI pour faire croire à une majorité large, cette fameuse "union de la droite et du centre".
Alors ? Alors il est temps de franchir les étapes dans l'ordre.
  1. Faire gagner le candidat qui, malgré ses imperfections et les déceptions suscitées, a survécu à toutes les attaques. Rappelons-nous : il y avait unanimité à une époque pour reconnaître que son projet était le seul construit avec cohérence. Ce projet n'a pas changé, c'est celui de François Fillon
  2. Puis exiger que la droite soit enfin droite, c'est-à-dire retrouve ce qui la distingue des autres : du réalisme, une ouverture à la modernité qui soit modérée par la conscience de limites, un respect éclairé de notre héritage, le sens de la transmission, la responsabilité et la liberté, le goût de l'entreprise, une vision de l'homme qui est tellement plus qu'un "individu" ...
  3. Enfin, seule façon immédiate de dire cette exigence, l'élection législative le 11 juin : face au parti LR dont les instances nationales semblent sourdes, à l'UDI réduite à ne parler d'une seule voix que sur le fédéralisme européen et la laïcité, le Parti chrétien démocrate présentera davantage de candidats, pour l'amour de la France. "Stop aux projets gloubi-boulga", les électeurs ne sont pas des moutons, ils pensent à l'avenir de leurs enfants.

mercredi 22 mars 2017

Elections françaises : du neuf avec du vieux ?

Pourquoi les candidats à l'élection présidentielle n'ont-ils pas refusé cette comédie ? Le brouhaha médiatique  autour de ce débat, inédit avant un premier tour, en a manifesté les enjeux financiers : faire de l'audience avec des combattants dont le temps de parole est inférieur à celui des journalistes. 
Parlons du scandale de la sélection arbitraire : cinq candidats parmi onze ; ce scandale confirme qu'il fallait bien des combattants aguerris pour l'exercice, mais aussi empêchait une ou deux personnalités parmi les écartées de mettre en difficulté les premiers devant près de 10 millions de spectateurs. Car si Marine Le Pen a obtenu moins de parrainages que Jean Lassalle, il est certain qu'un François Asselineau aurait crevé l'écran, de même que le premier débat de la primaire de droite avait révélé un Jean-Frédéric Poisson
Les Français sont-ils plus éclairés aujourd'hui ? Rien ne le laisse penser. Sur le terrain, c'est plutôt le bulletin blanc ou l'abstention qui semblent progresser. Le spectacle n'en finit pas, avec l'obligatoire étalage d'affaires et l'injonction de transparence qui cachent de tristes manques à la simple morale.
Stop au fauteuil du spectateur. Aujourd'hui, la France éternelle nous appelle, nous avons des devoirs pour les générations qui nous suivent 
(illustration : mémorial du maquis de Sérent/Saint-Marcel de 1942, Bretagne)

lundi 13 février 2017

Halte au détournement d'attention politique

Désespérante, l'actualité ? Mais ce sont toujours des Français contre des Français ! Parfois d'ailleurs, ce sont les mêmes qui exigent l'exemplarité pour certains, tout en poursuivant un aveuglement volontaire sur la forfaiture d'autres. Bref. Ne jouons pas à comparer les revenus des footballeurs, de certains journalistes, de "petits" élus ou de responsables politiques majeurs, de grands patrons ou de multi-actionnaires : rappelons que la moitié des Français gagne plus de 1772 € nets mensuels, l'autre moitié gagne moins de 1772 € (équivalent temps plein), à qui voulons-nous parler ?
En cette période doublement électorale dans notre pays, nous avons l'étrange impression d'être confinés dans le fuselage d'un avion, et que le pilote ne nous emmène pas vers la destination prévue ; pire, le pilote a été dégagé et un inconnu a pris les commandes !
Qui décide en France ? Un groupe majeur de médias procède au détournement d'attention populaire : on nous parle en permanence de M. Trump, mais est-ce lui qui préside aux destinées de notre pays ? Devons-nous dépendre des Etats-Unis ? On comprend alors pourquoi tous ceux qui font confiance en nos propres capacités créatrices, en notre héritage culturel, en notre vocation souveraine, sont éjectés. Adressons-nous enfin à l'intelligence et au bon sens de nos concitoyens.

mardi 10 janvier 2017

Que la campagne est belle, en Ille-et-Vilaine

Cette période des vœux est propice à de nombreuses invitations et rencontres : cérémonies organisées par les maires pour la population, inaugurations, notamment de la commune nouvelle de Chateaugiron, vœux de directeurs d'établissements ou services (EHPAD, hôpital local, service d'aide à domicile ...), associations merveilleuses comme  "Le monde magique d'Evan" et l'attention à ceux qui vivent avec un handicap. Sillonner nos campagnes nourrit notre méditation et nos projets
Depuis les portes de Rennes jusqu'à Princé, Gennes ou Martigné-Ferchaud, l'échelle de cette circonscription électorale est vaste et belle. 130 000 habitants, plus de 70 communes, des milliers de personnes qui s'activent au service des autres, professionnellement ou bénévolement, des centaines d'entrepreneurs grâce auxquels le dynamisme de notre territoire se prouve chaque jour, sans oublier les anciens qui transmettent le flambeau, les enfants qui naissent et grandissent, les familles qui éduquent.
2017 va voir le changement de la présidence de notre pays et de son assemblée nationale. C'est maintenant que des candidats à ce service se préparent, c'est maintenant qu'ils doivent développer leur discernement, leur esprit d'équipe, avec courage et détermination. Pour servir.

lundi 2 janvier 2017

Bonne et heureuse année

D'année en année, les vœux se répètent : formels ou sincères, institutionnels ou très personnels, ils redisent ce que nous aimons entendre. Paix, joie, bonne santé, nombreux amis, ... seraient au programme dans nos rêves.
Et si nous passions du rêve à l'action ? L'année s'est ouverte hier avec cette grande tradition européenne du "Concert du Nouvel An" par l'orchestre philharmonique de Vienne, tandis que l'Opéra de Rennes donnait cet opéra-bouffe, "L'Italienne à Alger", écrit par Rossini lorsqu'il avait ... 21 ans ! La musique élève l'âme.
Comme l'indiquait François-Régis Hutin dans son édito (Ouest-France) du 31 décembre, retrouver son âme, ce serait retrouver un peu de sérénité et de lucidité, mais aussi de volonté pour relever les défis nouveaux en progressant en humanité. Je vous souhaite une bonne année, et une bonne volonté !
(photo : plafond de l'Opéra de Rennes, peint par le malouin Jean-Julien Lemordant, 1913-1914)