vendredi 24 mai 2019

Quelques députés et un Président de la Commission européenne

Elle fut courte, la campagne, et seules 12 listes sur les 34 annoncées ont envoyé aux électeurs leur profession de foi. Jamais on n'a vu les électeurs aussi indécis jusqu'au bout. Je refuse de réduire cette diversité à deux ou à trois options qui seraient le soi-disant "Rassemblement" national, la soi-disant "Renaissance", ou la soi-disant "Union" droite et centre. Cette élection est pro-por-tionnelle ! Et pourquoi pas la liste pour l'Esperanto cette langue qui permettrait de communiquer si facilement, ou pour l'Alliance Royale, ce jeune parti qui porte l'idée d'un mandat long, face à un système où les élus ne pensent qu'à leur réélection ?
Hélas le projet européen du PCD que je soutiens n'est pas représenté dans la compétition. Car malgré les tentatives de dialogue pour faire comprendre que la droite si divisée devait faire des efforts, aucun des partenaires potentiels n'a cru bon de répondre. Et le seul qui l'a fait, a tourné les talons.
Si M. Macron séduit autant d'électeurs, c'est qu'il sait dire tout et son contraire selon ses publics ; il est très fort. Mais la notion de bien commun d'une société se joue de ces postures. Elle demande de l'humilité. Parmi les listes de candidats qui ont envoyé leurs documents papier, sûres d'atteindre les 3% de suffrages fatidiques pour que leur campagne soit remboursée, il n'y en a pas une qui ait une ligne claire pour le niveau européen. Si, peut-être le RN, mais le comportement de ses élus et assistants au Parlement européen fait l'objet de doutes  
Il est temps de choisir, de lire les programmes, et se demander quel signal on veut envoyer, soi personnellement, avec sa petite voix. Car derrière la tête de gondole, la tête d'affiche choisie pour son charisme (en général !), il y a d'autres personnes, et en ligne de mire le choix de président de la Commission qui décidera presque tout. Bon courage, il reste quelques heures