Atteint de maladie rare ou génétique (comme 50 000 français), ou touché de près ou de loin comme 3 millions de français ou 25 millions d'européens, craignons pour un avenir déjà pas facile.
Plein de "bonnes intentions", le Parlement européen a adopté le 23 avril une recommandation pour l'élimination de ces maladies mais aussi, lorsque cela s'impose, pour l'élimination ... des porteurs embryonnaires de ces maladies.
Les représentants de la société civile, notamment les associations de personnes handicapées, avaient alerté sur cette discrimination eugéniste : les députés ont signé, sans corriger.
Quelle société veut-on pour l'Europe ? Le champion de saut à la perche enlève-t-il la barre de saut pour arriver plus sûrement sur la mousse ? Face au défi du handicap ou de la maladie, n'avons-nous pas d'autres ressources à mobiliser au bénéfice de ceux qui sont touchés ?
Ca, c'est un enjeu de l'élection du 7 juin prochain.
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