La force de nombre de nos festivals et spectacles dans la région réside dans l'enthousiasme de leurs bénévoles : mais le Ministre du Travail et celui de la Culture n'y croient pas.
Le statut pour les "intermittents du spectacle", cette spécificité française, est finalement impossible à tenir dans la durée : l'intermittence est propre au spectacle, et le produit financier d'un spectacle dépend, normalement, du plaisir qu'y ont éprouvé les spectateurs ; trop d'artistes croient pouvoir vivre de leur art.
Voilà bien ce qui gêne : le mélange des genres. Peut-on aujourd'hui être à la fois dans une relation de liberté et de dépendance ? Non.
Nos spectacles vivants concourent si bien au tissu social local, proximité inestimable où chacun découvre sa valeur, sa place : leur vitalité, leur survie, a un prix, la gratuité. Et un résultat, pourtant publié par le Ministère de la Culture lui-même : le bénévolat, ça compte, au Puy du Fou , au Festival Inter Celtique, et ailleurs
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