Ce "débat" sur l'euthanasie est interminable parce qu'il revient régulièrement. On a l'impression d'être à l'école, la maîtresse attend une réponse, et les élèves s'entêtent à des réponses qui ne sont jamais celle attendue.
Le rapport qui vient d'être remis au Président de la République crée encore un "droit" !
Petit à petit, le monde politique se tait. Ceux qui s'opposent énergiquement au glissement vers l'euthanasie sont rares. Ceux qui transforment les mots, et ajoutent des conditions sont légion.
Il faut le redire : un homme reste un homme, jusque et au-delà de sa mort. Le peuple le sent confusément, quand il dresse des chapelles ardentes après une catastrophe aérienne. Et la main serrée du mourant dit qu'il fait partie des vivants, il attend d'être soutenu et aidé pour faire face à la souffrance et la mort qui approche.Nous ne sommes pas un peuple d'androïdes.
On nous annonce un débat sans vote à l'Assemblée nationale en janvier : nous fera-t-on encore le coup de faire pleurer dans les chaumières, du cas impossible, de statistiques froides et économiques ? Nous ne voulons pas mettre tout en règles juridiques : où sont la liberté et la responsabilité d'appréciation ?!
Soins palliatifs, chaleur humaine, temps donné gratuitement pour notre semblable, priorité aux relations humaines sur les multiples mangeurs de temps : Mesdames et Messieurs les Parlementaires, vous avez un grand pouvoir sur nos vies, et nous mourrons tous
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