Nous avons trop abandonné le pouvoir, passant plus de temps en loisirs et autres divertissements, et nous le payons aujourd'hui : la Grèce n'aurait pas dû entrer dans la zone euro, les élargissements ont été mal menés.
Il est urgent de réinvestir le champ politique et d'amoindrir les automatismes d'exécutants devenus décideurs à la place des élus. Nouvel élu européen et président de la commission des finances au Parlement européen, Jean Arthuis nous livre ici une analyse pertinente.
Des élections approchent, les 22 et 29 mars en France : malgré toute leur imperfection (redécoupage incompréhensible des cantons, modification du scrutin, de la dénomination du Conseil général, incertitude sur ses missions ...), seuls les électeurs qui exerceront leur droit de vote pourront s'honorer d'avoir influé sur la politique d'action sociale ou de transport de leur Département.
Ce sera notre co-responsabilité à ce niveau, un bon début pour rééquilibrer les pouvoirs entre le peuple et les politiciens professionnels ?
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