Cette fois, la Cour des Comptes s'est penchée sur le coût des lycées français. Notre pays dépense pour ses lycéens en moyenne 38% de plus que les autres pays de l'OCDE ; et ce surinvestissement n'est pas récompensé par une meilleure insertion des jeunes sur le marché du travail ...
Le constat qui suit n'est pas surprenant. "Le cadre institutionnel et le pilotage partagé du service public éducatif entre État et Régions ne favorisent pas l'amélioration de la gestion des lycées" : ces superpositions institutionnelles sont une habitude française
Parmi les solutions proposées par la Cour, nous retiendrons celle qui consiste à "généraliser la contractualisation tripartite entre lycées, État, régions
pour conforter l’autonomie des établissements et renforcer les
responsabilités des chefs d’établissements".
Autonomie, responsabilité. Faisons confiance a priori, limitons les contrôles a priori qui paralysent l'initiative et la créativité, réservons-les pour après. En Bretagne, le Conseil régional a au contraire décidé de dépenser davantage, en prévoyant un lycée supplémentaire là où l'offre semble déjà satisfaite, et en s'octroyant des missions, donc des dépenses, supplémentaires ...
Les électeurs apprécieront : c'est leur argent, et les petits reportages sympas du magazine régional ne le font pas oublier.
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