Aéroports, allongement de la ligne TGV, gestion des activités portuaires, ne l'empêcheront pas : c'est bien par la marche sur nos chemins bretons et à la rencontre des habitants et autres marcheurs qu'on apprend le mieux à aimer notre terre.
180 km à pied, pour relier Vannes à Quimper, une semaine avec des arrêts dans des lieux chargés d'histoire, et la rencontre d'acteurs de la vie bretonne dans tous les domaines de la vie, croyants et incroyants, chefs d'entreprise et paysans, marins, mères de famille, ingénieurs ou techniciens de surface...
Mémoire des Vénètes, de Nominoë , de Dom Vincent Ferrier , comme des victimes de l'expédition de Quiberon à Vannes, d'Yvon Nicolazic à Ste Anne d'Auray, puis en Cornouaille la Chapelle de Tremalo rendue célèbre par Gauguin et son "Christ jaune" à Pont-Aven, des druides et des ravages de la Révolution à Melgven, le beau clocher de Saint-Evarzec, et enfin Quimper (Kemper) avec la splendide cathédrale Saint-Corentin rénovée et la statue équestre du Roi Gradlon.
Oui, la Bretagne est vivante, et son histoire s'écrit au présent, non dans les bureaux parisiens mais sur le terrain
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