On entend des personnalités françaises s'étrangler devant l'initiative espagnole relative à l'avortement : le gouvernement de cet État souverain s'apprête à réaliser une promesse de campagne de 2011.
Quoi d'extraordinaire si le mode d'élection était démocratique ?
La tempête internet s'est déchaînée, et a fait reculer loin dans les pages Google la présentation "calme", factuelle, du projet gouvernemental ; on reconnaît encore le procédé moderne de manipulation des esprits, par l'accumulation de données à sens unique.
Dommage. On lit en particulier que les femmes pourront effectivement avorter lorsqu'elles n'ont pas été en mesure de s'opposer au démarrage de cette grossesse (agression, viol) ou lorsque leur santé est en danger.
On considère finalement, que les hommes et les femmes sont responsables de leurs actes, ici leurs relations sexuelles. Dirait-on à quelqu'un qui met délibérément sa vie en danger : ce n'est pas important, s'il y a des conséquences, on les effacera ?
On entend aussi l'intention "d'européaniser" le sujet. Ce serait abdiquer encore un peu de la souveraineté des États, conforter les anti-européens, et ouvrir la porte aux idéologies totalitaires rampantes qui développent une pensée unique.
Non, décidément, il faut retrouver la confiance et remettre la relation entre les personnes au cœur de notre projet de société ; on n'est pas des bêtes...
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