Le débat sur la prostitution en France n'a pas laissé les hommes et femmes politiques indifférents, et pour cause : il est de leur responsabilité d'organiser le bien-vivre ensemble, par des règles et par des structures.
Mais quoi ? Selon certains, la régulation des relations entre les individus ne devrait pas exister ? Et selon d'autres, il ne devrait être question que de droits individuels et de prévention sanitaire, vus depuis un échelon continental voire planétaire ?
Mardi prochain, au Parlement européen cette fois, le rapport d'une eurodéputée, Mme Edite Estrela, sur "la santé et les droits sexuels et génésiques" (de la reproduction) va être soumis au vote ; au fil de l'élaboration de ce rapport, on a constaté des irrégularités démocratiques, et l'omniprésence de deux lobbies dont les intérêts ne sont pas ceux des peuples.
Ce rapport recommande une ingérence dans les compétences des Etats et des citoyens eux-mêmes : il faudrait ne plus considérer les parents comme les premiers responsables de leurs enfants, notamment en termes d'éducation affective et sexuelle, il faudrait oublier qu'avant d'avoir "besoin d'avorter", il y a eu des actes qui ont conduit à concevoir une vie, il faudrait ajouter à la liste des droits de l'homme un droit "fondamental" à avorter, et il faudrait interdire l'objection de conscience à ceux à qui on demande de soigner... Rapport indigne des valeurs européennes.
La grandeur de nos élus va se mesurer à leur résistance à des intérêts particuliers et à leur vote en faveur de l'amendement n°2 : politique et sexe, retrouvons une dignité !
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