Comme une infirmière de garde sur laquelle on compte, les Veilleurs sont là.
Ils sont présents sur tout le territoire, petits ou grands groupes, de nuit, dans le froid et la pluie en ce moment : ils veillent et se lisent de grands textes de la littérature, ancienne ou plus moderne, sur des thèmes variés, ils cherchent, ils écoutent la réflexion, le cheminement de pensée, de grands auteurs ou grands témoins.
Ils sont présents sur tout le territoire, petits ou grands groupes, de nuit, dans le froid et la pluie en ce moment : ils veillent et se lisent de grands textes de la littérature, ancienne ou plus moderne, sur des thèmes variés, ils cherchent, ils écoutent la réflexion, le cheminement de pensée, de grands auteurs ou grands témoins.
Et les passants s'arrêtent, écoutent un brin de texte, contestent parfois, ou même manifestent violemment leur refus de réfléchir si le sujet est trop brûlant.
Au Mans, hier, le thème "Europe, quel avenir", fut notamment l'occasion de réécouter un discours du Général de Gaulle prononcé en 1944 :
"Nous savons tout ce qui est, chez nous, détruit ou médiocre, dans tous les ordres d'idées. Nous savons tout ce qui nous manque par rapport à tout ce qui est à faire. Mais nous savons également ce que sont notre terre, notre sous-sol, (...), ce que nous valons, quand nous le voulons bien, comme agriculteurs, ouvriers, commerçants, techniciens, patrons, inventeurs, penseurs, pour peu que nous marchions ensemble en rangs fraternels dans la discipline consentie d'un peuple fort".
Allons, enfants...
Allons, enfants...
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