
Le constat qui suit n'est pas surprenant. "Le cadre institutionnel et le pilotage partagé du service public éducatif entre État et Régions ne favorisent pas l'amélioration de la gestion des lycées" : ces superpositions institutionnelles sont une habitude française
Parmi les solutions proposées par la Cour, nous retiendrons celle qui consiste à "généraliser la contractualisation tripartite entre lycées, État, régions
pour conforter l’autonomie des établissements et renforcer les
responsabilités des chefs d’établissements".
Autonomie, responsabilité. Faisons confiance a priori, limitons les contrôles a priori qui paralysent l'initiative et la créativité, réservons-les pour après. En Bretagne, le Conseil régional a au contraire décidé de dépenser davantage, en prévoyant un lycée supplémentaire là où l'offre semble déjà satisfaite, et en s'octroyant des missions, donc des dépenses, supplémentaires ...
Les électeurs apprécieront : c'est leur argent, et les petits reportages sympas du magazine régional ne le font pas oublier.