lundi 30 novembre 2015

Le parachute du Ministre de la Défense

Doré ou non, il s'agit bien d'un parachute politique pour M. Jean-Yves Le Drian ;
Il s'agit aussi d'un bouclier de fortune pour le parti socialiste et la majorité présidentielle, pour garder cette région.
Le parti socialiste vit un deuil national politiquement prolongé : la dernière "actualité" du PS en Ille-et-Vilaine en témoigne encore ce 30 novembre : "La campagne est suspendue" !
Entre attentats et COP21, les débats politiques régionaux et les mauvais chiffres du chômage (la non-inversion de la courbe !) sont médiatiquement éclipsés.
Malgré le nom de la liste socialiste, "La Bretagne avec Jean-Yves Le Drian", tout le monde a compris que ce serait "La Bretagne sans Jean-Yves Le Drian" : le président de la république jugera évidemment nécessaire sa présence comme ministre de la défense après le deuxième tour ! 
Qui va diriger la Bretagne ? Les électeurs sont privés de le savoir aujourd'hui.
Les électeurs tentés par la gauche en Région Bretagne vont donc voter pour un absent, qui se garde bien de parler de bilan, mais qui fait répéter par ses documents la chanson du programme de 2010 ... (et nous apprenons ce 1er décembre qu'il ne participera pas non plus au seul débat télévisé entre les chefs de file prévu mercredi 2/12 à 15h30...)
La droite et le centre n'ont pas été chercher un candidat indisponible qui se promènerait furtivement en Bretagne avec une écharpe de couleur : Marc Le Fur a non seulement réuni une équipe, il la dirige, lui fait partager un cap, élaborer un programme concret et réalisable, lui permet d'additionner sensibilités et compétences, et il est sur le terrain depuis l'été. 
Il est de la responsabilité des électeurs bretons de faire, et le 6 et le 13 décembre, le choix de la seule liste capable de conduire le juste changement, le choix de la Bretagne, sans parachute ni bouclier, en confiance.

samedi 21 novembre 2015

Journée mondiale de l'enfance : quelle éducation ont reçu ces jeunes français jihadistes ?

Jeunes adultes ? Adultes ? Ils avaient, ou ont encore, entre 20 et 30 ans, ces "machines à tuer" des attentats de Paris. Que s'est-il donc passé depuis 30 ans dans notre pays pour que des jeunes français dérivent vers cette haine, cette violence ? Qu'avons-nous abandonné collectivement pour que des jeunes envisagent comme horizon de leur vie, de semer la mort et la "punition" ?
J'appelle la génération des 40-60 ans, celle de leurs parents et grands-parents, et ceux qui ont fait la révolution en mai 1968 et ont interdit d'interdire, à mettre en œuvre d'urgence un plan de soutien éducatif destiné aux parents.
Pas un plan rempli de vide, comme le mirage de la laïcité qu'on veut nous vendre, un plan avec du sens : c'est ce manque de sens qui conduit tant de nos compatriotes au suicide, aux conduites addictives, aux sectes, et maintenant à la violence islamiste. Quel sens a la vie ? Quel horizon les parents, la société, dessinent-ils à la jeunesse ? Hier, c'était la journée mondiale de l'enfance. Qui en a parlé en France ?

dimanche 15 novembre 2015

"Maman ! Je ne comprends pas ?" Attentats à Paris

"Maman !" Au lendemain de ces drames dans notre pays, les jeunes cherchent à comprendre !
Enfant, nous sommes en guerre. Tu as grandi dans une relative sécurité, une certaine insouciance, des projets d'avenir plus ou moins vagues
La génération aux commandes de notre société connaît peu la dure réalité des conflits militaires ; elle a nié, voire favorisé, les évolutions qui ont conduit aux attentats que nous venons de vivre collectivement. Je n'entrerai pas dans les détails. Ce temps est terminé.
Aujourd'hui tu es vivant. C'est le moment de décider pour qui tu veux vivre, pour quoi tu veux te battre. Prépares-toi, n'aies pas peur. La liberté (de conscience) compte pour toi ? La vie, l'amitié, l'amour, sont importants pour toi ? La terre sur laquelle tu es né te raconte d'où tu viens et où tu vas ? Alors étudies, travailles, donnes-toi aux autres, favorise les résolutions de paix dans toute occasion professionnelle, de voisinage, familiale.
Oui, sans doute, nous connaîtrons encore des épreuves, mais nous aurons des héros : pas ceux qui portent des ceintures d'explosifs, mais ceux qui ne craignent pas de protéger, d'aider, de secourir, au péril de leur vie.