Plus qu'un symbole : réfugiés du climat

A Strasbourg, bien visible des élus européens, un réfugié climatique sculpté dans la glace a commencé sa fonte : avant le sommet de Copenhague, cette sculpture veut rappeler les millions de personnes qui devront quitter leur habitat, leur maison, leurs racines, leur pays peut-être, simplement parce que certaines décisions n'auront pas été prises pour une protection élémentaire de notre planète.

L'Europe n'est certes pas la plus responsable, mais la valeur d'exemple reste un moteur de changement.

A chacun de prendre sa part dans l'effort, pour limiter les catastrophes évitables

L'Irlande et la Turquie face à l'Union européenne

Veille du référendum irlandais : l'Irlande choisira-t-elle de continuer la construction européenne tout en préservant, au moins pour elle, ce à quoi elle est attachée ?

Au moins pour elle : sa neutralité dans la politique de sécurité et de défense de l’Union,
l’assurance que le Traité de Lisbonne ne modifiera pas la politique fiscale de l’Union, et le droit à la vie, l’éducation et la famille protégés par sa Constitution

Etonnance ressemblance entre deux pays attachés à leurs fondamentaux (Irlande, Turquie) qui interrogeront encore l'Europe enfoncée dans le relativisme, l'égalitarisme ... ; et beau défi pour nos élus européens et la Commission

Jean Rostand disait : "Réfléchir, c'est déranger ses pensées"

Confirmer le candidat, mais avec quel taux ?

Elire le président de la Commission européenne sera bientôt au menu des nouveaux députés européens, le 16 septembre peut-être.

La grande finesse va résider dans le taux de votes en sa faveur : quelles lignes directrices seront annoncées, dans ce jeu qui pré-détermine le choix des autres commissaires, et tant de choix dont l'initiative revient souvent à la Commission ?

Gageons que l'exigence majeure sera d'abandonner la bureaucratie et l'ultra libéralisme, et de tirer l'Union européenne vers des horizons plus justes, plus solidaires, plus responsables

Je serai au moment du vote dans cette Turquie mi-européenne, mi-orientale, qui oblige l'UE à vérifier ce qu'elle est en profondeur : à suivre

Prochaine session plénière du PE : déjà des positionnements de principe

Un gouvernement peut-il aujourd'hui protéger librement sa jeunesse ?

A l'ordre du jour de la prochaine session plénière, une question orale déposée par le groupe libéral et le groupe Verts sur la "loi lituanienne pour la protection des mineurs contre les effets néfastes de l'information du public" ...

Parce qu'il y est question de l'impact sur le développement de la jeunesse des campagnes présentant l'homosexualité, une armée transnationale d'idéologues s'est mise en branle : au Conseil de l'Europe déjà en juin, pour prescrire une "condamnation" du président lituanien, auprès du nouveau Parlement européen bientôt.

Les pressions s'intensifient, visant à favoriser un nombre toujours plus important de jeunes pratiquant l'homosexualité. Pourquoi ?

Les eurodéputés français le souhaitent-ils aussi ?

Quels intergroupes au Parlement européen ?

Voilà. Il faut maintenant décider, inviter, convaincre, des euro-députés de divers partis, de divers pays, pour constituer des intergroupes parlementaires : traiter la pauvreté avec un intergroupe consacré au quart-monde comme depuis 2004 ? Traiter dans un autre de la famille et de l'enfance ?

Il y a là des espoirs pour les citoyens, pour tous ces hommes et ces femmes qui ont déserté la confiance démocratique, et la société civile va s'employer à recentrer les habitudes, exiger qu'on s'occupe du vrai, du beau, du bien commun. Je vais m'y employer

De Vilnius à Rennes

Depuis la Lituanie où se réunissent des responsables associatifs d'une dizaine d'Etats européens, je mesure évidemment l'importance de nos coordinations transfrontières
Participer au colloque organisé par nos amis lituaniens au Parlement de Vilnius, y entendre la vice-ministre des affaires sociales, la présidente du Parlement développer la charte adoptée l'an dernier sur l'orientation de la politique familiale dans ce pays, comprendre ce qui est refusé de la part de l'Union européenne et ce en quoi on veut contribuer, voilà qui est un bon complément après cette triste élection du 7 juin.
Aujourd'hui plus que jamais, ne pas laisser le champ libre à ceux qui agissent pour l'argent ...

Le 29 juin : au travail les euro-députés

Les nouveaux groupes européens commencent à travailler le 29 juin.
Au-delà du constat heureux des résultats de ce dimanche, et l'accusation, au passage quand même, des partis politiques qui ont tous favorisé l'abstention électorale, je pars ce jeudi pour Vilnius (Lituanie) avec une vitalité renouvelée :
L'organisation non-gouvernementale dans laquelle je suis engagée va tenir là-bas sa réunion bi-annuelle des responsables issus d'une douzaine d'Etats-membres de l'Union : 30 personnes qui se coordonnent pour faire entendre le bon sens et l'intérêt des familles européennes
Nul doute que les nouveaux élus recevront bientôt notre visite

A quelle heure Dimanche ?

Décider maintenant à quelle heure je vais aller au bureau de vote dimanche, seul ou en famille, avant notre ballade ou en rentrant plus tôt de ma sortie ...

C'est déjà le premier acte de notre participation au processus démocratique offert, mal présenté et mal expliqué certes mais quand même : avec ceux qui ont désigné Christophe Béchu comme tête de liste tonique et équilibrée pour l'Ouest, donnons-lui un mandat européen

Vous n'auriez pas vu un candidat par hasard ??

Oui, en dehors des têtes de liste qui sont ... sursollicitées, je ne vois guère les autres candidats en position éligible (et encore moins les suivants) oser la rencontre spontanée avec nos concitoyens !!

Je distribuais aujourd'hui, à visage découvert, des tracts de l'union "Nouveau Centre, UMP, Gauche moderne et Progressistes" devant les boulangeries, rappelant l'élection de dimanche prochain et invitant à voter

L'accueil du public était manifestement favorable à cette démarche de proximité, fusse pour les européennes : le public est en attente, qui le respectera ?? L'Europe méritait la rencontre avec ses citoyens, et inversement !

Une Europe qui agit et qui protège : comment ?

On l'a vu récemment : face à la crise, le Parlement a élargi le champ d'action du Fonds d'ajustement à la mondialisation pour les personnes licenciées en conséquence directe de la crise (seuls 15 000 travailleurs en avaient bénéficié sur les six premiers mois de 2008, pour un montant de 4 500 € en moyenne)

Face aux demandes de protection internationale (asile), les députés européens du PPE-UMP ont introduit des amendements relatifs au regroupement familial, à la protection juridique, aux personnes particulièrement vulnérables, à la langue de communication...

Face à la fragilité environnementale, ils ont décidé d'un objectif "zéro énergie" selon lequel tous les bâtiments construits à partir de 2019 devront produire leur propre énergie (panneaux photovoltaïques...)

Et maintenant ???

Il est temps d'augmenter le braqué vers une Europe qui agit et qui protège : coordonner les plans de relance, moraliser le capitalisme financier, développer de nouvelles solidarités, préserver des services d'intérêt général efficaces ...

Ensemble pour l'Europe dès le 16 mai

Mais oui, en France on aime l'Europe à en juger le nombre d'initiatives, de liens individuels, collectifs, ou institutionnels avec nos voisins ... !

Une déclaration d'amour se prépare : 150 mouvements et communautés de différentes confessions chrétiennes de toute l'Europe travaillent ensemble depuis 2004 pour servir une Europe de réconciliation, de justice et de paix ; le 16 mai à Paris, 25 d'entre eux vont proposer, à La Mutualité à Paris, une rencontre pour vivre la devise "L'unité dans la diversité"

La simplicité comme style de vie dans un monde où le partage des richesses est indispensable, une liberté ajustée face à la société de consommation, un recentrement sur l'essentiel, une nouvelle façon de s'engager auprès des plus fragiles, l'accueil de l'autre dans un monde d'inquiétude et d'indifférence ...

L'abstention ne passera pas !

Eh bien non !

Les savantes tractations arithmético-politiques ont eu raison de la motivation européenne : non investie, je ne serai pas députée au Parlement européen.

Le concours était difficile : 72 places pour 1000 candidats et des critères peu prévisibles.

Dommage : la déception est grande pour tous les réseaux qui attendaient de voir en haut de liste une femme engagée sur des valeurs humaines et chrétiennes, ayant déjà fait ses preuves dans le champ de la responsabilité associative... Le doute les saisit !

Je poursuivrai là où on m'attend : l'engagement pour l'homme, et tout homme, nécessite courage, détermination, compétence.

Ceux qui, le 7 juin, recevront en partage ce beau mandat européen peuvent s'attendre à me recevoir : je viendrai, au fil des débats et dossiers, leur présenter ce qui me semble le meilleur pour nos contemporains en Union européenne ...

La grande semaine

Le Président de la République va s'exprimer sur la France et l'Europe mardi soir à Nîmes, l'UMP met la dernière main à ses listes tout en occupant déjà bien le terrain médiatique de la campagne, et nous fêterons le 9 mai l'Europe avec tous nos voisins de l'autre côté de nos frontières.

Voilà qui augure de certaines nouveautés et d'une accélération des évènements : je suis prête, nous sommes prêts, il est temps de se mettre au travail !

Malades européens, si vous saviez !

Atteint de maladie rare ou génétique (comme 50 000 français), ou touché de près ou de loin comme 3 millions de français ou 25 millions d'européens, craignons pour un avenir déjà pas facile.

Plein de "bonnes intentions", le Parlement européen a adopté le 23 avril une recommandation pour l'élimination de ces maladies mais aussi, lorsque cela s'impose, pour l'élimination ... des porteurs embryonnaires de ces maladies.

Les représentants de la société civile, notamment les associations de personnes handicapées, avaient alerté sur cette discrimination eugéniste : les députés ont signé, sans corriger.

Quelle société veut-on pour l'Europe ? Le champion de saut à la perche enlève-t-il la barre de saut pour arriver plus sûrement sur la mousse ? Face au défi du handicap ou de la maladie, n'avons-nous pas d'autres ressources à mobiliser au bénéfice de ceux qui sont touchés ?

Ca, c'est un enjeu de l'élection du 7 juin prochain.

Aimer la Bretagne et les bretons

Comment promouvoir une région ou un pays si on n'aime pas ... sa culture, son héritage, son mode de vie, ses habitants tout simplement !
Ainsi donc de la Bretagne : elle mérite elle aussi d'être représentée en Europe par des hommes et des femmes qui l'aiment et la feront aimer.
Qu'on se le dise ... et qu'on le fasse !

Internet, Hadopi, et le jeu de cache-cache

Les errements politico-législatifs au sujet de la loi « HADOPI » (créant une Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet) illustrent bien la partie de cache-cache qui se joue sur internet entre liberté individuelle, protection de l'individu, morale et appât du gain.
Classique : jouer aux gendarmes et aux voleurs ne se pratique plus dans les cours de récréation mais sur internet. Mais là c'est à une autre échelle.
L'Union européenne actuellement protège très mal les citoyens, les enfants, et nos sociétés dans ce domaine. La France était sur le point de faire mieux. Vivement le deuxième essai !

Oui, G20 ... ans !

Les jeunes.

A-t-on pensé à l'impact des images du G20 sur les jeunes ?

L'attente de la jeunesse, bien plus que la liberté de faire ce qu'elle veut, c'est la justice, une moralité (n'ayons pas peur du mot), la solidarité, le partage.

Quoiqu'on dise de négatif sur ce sommet, sur les nécessaires mises en pratique, vérifications, etc..., il y aura désormais, et on peut compter sur la jeunesse pour ça, des rappels à l'ordre.

Nos sociétés riches sont arrivées à un tel point d'incohérence qu'on ne peut que repartir vers un point d'équilibre, un point de justice. Trop d'européens font mine de crier à la discrimination, il est temps d'être des hommes responsables.

Jeunes, je vous donne rendez-vous pour préparer l'année européenne de lutte contre la pauvreté !

L'Europe au sérieux

Les relations humaines ont besoin de temps pour s'établir ; travailler efficacement avec des adversaires politiques n'est possible que si on s'investit, on apprend à travailler ensemble, on va jusqu'au bout de son mandat.
Nous sommes témoins en ce moment d'une initiative commune de parlementaires européens issus des 5 grandes formations politiques qui rejoint un débat récent en France. C'est le fruit d'années de fréquentation, de travaux en commissions ...
Alors, outre la non-abstention des électeurs pour le scrutin du 7 juin et le refus d'en faire une note stérile de sanction franco-française, il est urgent d'investir sérieusement dans cet échelon de décision : les électeurs sont fatigués des stratégies électoralistes !

Grève, manif et rien à faire ?

Très festives par endroit ces manifs françaises, avec la créativité dont savent faire preuve les étudiants en arts plastiques ou les spécialistes de l'image !

Les marchands de bière ont ... bien vendu (donc travaillé et gagné leur croûte !), et ceux qui sont sans emploi ont bénéficié d'un moment bienvenu d'unité, de moment en "équipe"...

La fête est finie. Retroussons nos manches maintenant, il faut travailler, et créer du travail. Travailler donne sa dignité à l'homme.

Loudéac : la passion

Lors de ma visite à Loudéac ce jour, j'ai rencontré des habitants passionnés, capables de grands projets et d'une grande fidélité.

Leur jumelage avec Büdingen (Allemagne) montre aussi, comme dans bien d'autres de nos communes, l'intérêt des populations pour le lien avec d'autres cultures et d'autres habitants de notre planète.

Ce sont des qualités qui honorent les bretons, sur lesquelles je compte pour exister par leur vote dans les choix du Parlement européen.

De la Bretagne à Bruxelles

Candidate pour représenter la Bretagne dans l'investiture européenne sur la liste UMP, je suis aussi invitée par la Commission européenne ce 11 mars à participer au séminaire « Bénévolat des seniors et rôle des politiques publiques ».
J'apporterai au Groupe d'experts sur l'avenir démographique de l'Union européenne, des idées pour favoriser une vision positive de la proportion croissante des plus de 60 ans dans nos sociétés, et je présenterai des expériences bretonnes montrant leur engagement civique et social ; exemple : « Lire, Aimer lire », des grands-parents ou personnes âgées disponibles racontent des histoires dans des écoles à Morlaix... ou "Maison en ville", des anciens partagent un toit avec des étudiants isolés à Rennes.
Je proposerai des mesures favorisant cet engagement par les politiques publiques.

Société civile en Europe : de la place

La société civile s'exprime beaucoup dans une démocratie. Elle est incarnée par des bénévoles, des responsables, des personnes dont les compétences sont repérées, et sur qui progressivement on fait reposer ... décisions, dossiers, contacts, représentation nationale et internationale ...

Si on m'a confié les responsabilités qui sont les miennes dans la société civile, ce n'est pas par hasard.

Face à l'élection européenne, l'absence d'un mandat électif, d'une vérification par le suffrage universel, n'est pas un handicap. On peut avoir fait ses preuves autrement, et apporter une compétence différente au milieu politique. Mieux : on peut y apporter la fraîcheur d'une autre culture, d'un autre sens des réalités, d'autres réseaux et d'autres formes de combats.

En tout cas, c'est ce que je défends, en briguant une place éligible sur la liste présentée dans l'OUEST par l'U.M.P. De plus amples détails sont fournis ... ailleurs.

Daddy and Mummy

Il commence sa vie politico-médiatique, le "statut du tiers" en France ...

"Donner des droits" à des adultes tiers dans la vie d'un enfant, distribuer des droits partout, alors que bien des adultes cherchent ensuite à échapper à la responsabilité engagée par ces "droits" ?!

Ce sujet restera du ressort local, ou national ; il ne sera pas de la compétence de l'Union européenne : heureusement ! Car tout alignement ici empêcherait les niveaux de base (le père, la mère, les couples, les associations, les collectivités locales) d'exercer leur responsabilité.

Agriculture culture

Le président du Salon de l'agriculture n'en revient pas : + 15% de fréquentation cette année malgré la crise, soit 670 000 visiteurs ! Le public n'oublie donc pas tout le réel auquel il doit son alimentation, ses paysages, son environnement.
Mais la révision de la Politique agricole commune était aussi dans les préoccupations des professionnels ; là, je salue l'anticipation affichée du gouvernement face aux ajustements à venir.

Si la période précédente a soutenu notamment les céréaliers, les futures négociations pour 2013 devront rechercher d'abord l'auto-suffisance alimentaire au sein de l'Union européenne, un équilibre entre les agricultures européennes, un soutien aux filières les plus fragiles (élevage, ...), et un choix préférentiel pour les activités agricoles qui créent ou maintiennent des emplois.

Sans une agriculture qui produit, il n'y aura plus de produits agricoles à transformer, et donc plus d'industrie agro-alimentaire non plus ! L'emploi est à la clé... encore.

De l'utilité pour les bretons de choisir leur Europe

La Bretagne et l'Europe : quelle histoire croisée en passant par le désenclavement de la Bretagne, les Fonds structurels européens, la contribution bretonne à l'alimentation des européens ...
La Bretagne ne peut pas rester indifférente à "ce qui se passe à Bruxelles" (voir les directives ou règlements récents ou en préparation, sur la cohésion territoriale, la pêche, l'eau, l'agriculture...)
Mais l'Union européenne compte aussi sur la Bretagne (frontière maritime de l'Europe, dynamisme agro-alimentaire, réaction à la crise ...)
Depuis Paris, le breton est parfois vu comme l'irréductible gaulois ; mais sait-on qu'il est un fougueux citoyen, amoureux de la liberté, de la nature, capable d'initiative et de ténacité, et qu'il tient de son sens de la famille et du patrimoine un solide sens des responsabilités ?

Co - quoi ? !

Décidément, la mode est au non-choix et à l'aveu de l'arbitrage impossible : encore une illustration qui nous vient du Parti socialiste.
On avait déjà, dans la vraie vie, la co-parentalité (quelle drôle de chose), la co-éducation, tout ça pour introduire en fait d'autres personnes ou institutions dans un rôle non tenu par leurs détenteurs naturels.
Et maintenant, nous avons un co-porte-parole de campagne européenne (Vincent Peillon), un co-président des forums du territoire (Jean-Louis Bianco) ...
A quand les co-pains entre royalistes et légitimistes ?

Tous ensemble !

A écouter les mesures proposées aujourd'hui par le Chef de l'Etat aux organisations syndicales, on peut constater la diversité des champs d'action : sur l'impôt, sur les frais de garde d'enfant, sur le chômage partiel, sur l'appel au bon sens des banques, le donnant - donnant de l'Etat et des entreprises qui licencient ...

Les syndicats l'ont compris et on s'en réjouit : ce n'est pas en tapant sur la France qu'on la fera avancer !

L'heure est à l'exigence d'une moralisation à tous les niveaux et à l'engagement de chacun dans son métier ou son rôle social.

Des entreprises ferment, d'autres embauchent, des salariés décident de créer un ou des emplois ... et je salue la loi de modernisation de l'économie votée en août dernier, avant le déferlement de "la crise", et son volet sur "l'auto-entreprise" .

Combien ont décidé de relever le manche ?

Politique familiale française : on mesure !?

Etonnant comme les médias attendaient "des nouvelles mesures" dans le discours du Chef de l'Etat : à l'Elysée, devant un parterre de familles, de militants familiaux, de responsables de caisses d'allocations famililaes, N. Sarkozy a parlé avec des remarques de bon sens.

Ce qu'il a exprimé était déjà connu dans d'autres cadres, mais la nouveauté est ici :

On mesure l'impact.

Impact financier, impact économique, impact social.

Mais attention : l'amour, le dévouement, le temps offert, se mesurent-ils ? Et ils produisent bien un résultat.

Les incohérences de notre société vont fatalement se heurter, car s'il y a bien un pilote dans l'avion, il n'y a pas un consensus assez fort sur le "modèle" social français.

En clair, si on piétine d'impatience à faire déserter le foyer, on ne pourra pas à la fois susciter un véritable investissement parental dans l'éducation de leurs propres enfants, et admirer ces mères-courage décorées de la Médaille de la Famille, qui ont contre vents et marées tenu la barre pour aimer et éduquer leurs enfants !

Les partis politiques vont-ils bien choisir leurs candidats aux européennes ?

Il est permis d'en douter quand on voit les intentions de certaines têtes de liste : rendre service à son parti qui ... n'a pas trouvé d'autre idée, se mettre là en attente d'une autre place nationale, garder tel autre mandat local jugé plus intéressant pour la suite ...

NON ! Réconcilier les français et l'Europe, passera par des candidats qui ont le feu ! Pas un feu d'intégration européenne, non, un feu communicatif sur la nécessité de traiter entre européens les sujets qui sont transversaux, et de traiter au niveau national ce qui restera de la souveraineté de chaque Etat.

Un bon point à Martine Aubry avec sa charte : chaque candidat aux Européennes s'engagera "à faire tout le mandat" et à ne pas s'engager aux élections législatives de 2012. Elle a aussi fixé plusieurs critères pour le choix des postulants : "règles de non cumul" de mandat, "renouvellement", "parité" et "diversité".

La théorie est belle, reste à savoir si elle sera mise en oeuvre, et ... imitée par d'autres partis ?

Ma campagne pour devenir euro-députée pour l'OUEST continuera jusqu'au 11 mai, soir de dépôt officiel des listes ! Et après !