lundi 16 mai 2016

Journée de solidarité : et nos anciens ?

En ce Lundi de Pentecôte, certains travaillent, d'autres ne savent plus pourquoi ils ne travaillent pas ; et pourtant c'est "la journée de solidarité" décidée par la loi de 2004 "en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées".
Le mythe de l'égalité et celui de l'autonomie pour tous ne feront pas oublier qu'aujourd'hui 1,5 million de personnes âgées sont dépendantes, et que les nombreux baby-boomers auront 80 ans en 2025 : voici des certitudes qui nous obligent à anticiper, en tant que responsables politiques et en tant que membres d'une génération. 
Posons la question du financement de la prise en charge de nos anciens : public ? privé ? familial ? La France est sans doute le pays qui dépense le plus pour ses anciens (30 milliards d'euros), la société (les contribuables) ne pourra pas faire davantage, elle doit s'organiser mieux et pour un meilleur rendu humain.
Recentrer l'Etat sur ses fonctions régaliennes, lutter contre la pauvreté et mieux répartir la richesse nationale, et protéger la famille et la valeur de la vie humaine, telles sont les orientations qui pourront aider à faire face à ce défi. Refusons cet insupportable et coûteux paradoxe de notre société : vouloir prolonger toujours plus la vie humaine, puis décider de faire mourir légalement des patients qu'on juge encombrants ou inutiles. On paie d'un côté, et on ne veut plus payer de l'autre.
La solidarité ne se décrète pas, elle ne sera jamais un "Ministère" ou une "Direction générale", elle s'éduque au sein des familles, par l'exemplarité, et ensuite seulement elle peut se vivre au plan collectif. C'est ainsi que par ex., les logements ayant bénéficié d'aménagements spéciaux financés par la collectivité devraient pouvoir être sur un marché immobilier spécifique. Nous pouvons être inventifs pour vivre mieux en société ...


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