jeudi 24 novembre 2016

Enjeu présidentiel et pourtant primaire

Après le mandat affligeant de M. Hollande, comment enrayer la dégradation accélérée de la France ? 
Les causes de cette dégradation ont été décrites par de nombreux observateurs et chercheurs, et les gouvernements de droite comme de gauche ne s'en sont pas préoccupés. 
Faut-il oublier ce clivage formel droite/gauche ? C'est l'éternelle tentative d'un centre qui veut exister sans y réussir, ce fut parfois le refuge chez les Verts de certains qui ne voulaient pas d'un choix gauche/droite, c'est encore l'oscillation d'un Bayrou ou la tentative d'un Macron. Mais c'est aussi l'épouvantail que brandissent les contestataires du système qui tentent des initiatives variées : le Front national en est le plus ancien exemple, qui parle de l'UMPS, mais aussi les nombreuses personnes de qualité qui s'efforcent de préparer des programmes pour l'élection présidentielle : Guaino, Tauzin, Asselineau, et combien encore
Mais en attendant, il y a cette malheureuse primaire de la droite. 
Les électeurs qui ont renoncé à voter pour Jean-Frédéric Poisson pour "voter utile", croyaient être seuls dans l'isoloir à faire ce choix. Chaque voix comptait, ils furent des centaines de milliers à se croire seuls. En ne lui donnant pas le rapport de forces nécessaire, ils ont renoncé à cette recomposition de la droite que Poisson appelait de ses vœux, ils l'ont privé de voix.
Aujourd'hui, ils n'ont plus qu'un choix : voter pour le moins éloigné, pour François Fillon, pour éviter le candidat qui nie tout des racines de la France, et l'entraînerait dans une dérive laïcisée et multiculturaliste.

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