mardi 9 avril 2019

Grand débat Blabla : et pendant ce temps-là

Et pendant ce temps-là, les Français sont artificiellement tenus en haleine pour savoir ce qui sortira du Grand débat. Ce sera, paraît-il, la réponse magique à leur mécontentement.
Il faut surtout que les Français oublient : la question du retour des djihadistes, l'élection européenne et la sortie de pays de l'Union, le surendettement de la France, le niveau astronomique de la dépense publique, l'effondrement de l'industrie dans notre pays, le nombre de chômeurs, le conflit entre les valeurs de l'islam (5,7 millions de musulmans) et les valeurs de la France, nos relations avec le Quatar, notre soumission commerciale à la Chine, ...
Difficile d'échapper à la propagande : nous n'avons pas encore d'affiches à la gloire de M. Macron dans nos rues, mais nous avons les medias d'Etat, aidés de sondeurs, autres professions et agences qui font un merveilleux travail de communication pour décerveler les Français. Quelques gaulois font de la résistance pour remettre en perspective le temps long, la réflexion, l'action durable parce que sensée et visant le bien commun ... Comment retrouver notre esprit de Nation ? Pouvons-nous nous unir dans un projet contraire à celui du président de la République ?

jeudi 28 mars 2019

Européennes : la volte-face de Nicolas Dupont-Aignan

Il disait qu'il allait tout déballer sur la place publique jeudi si les banques ne voulaient pas lui prêter d'argent, il en manquait pour boucler son budget de campagne ... Et en fait, il s'est donné aux plus offrants. Ceux-là ont manifestement exigé du Président de Debout la France que le partenaire fondateur de l'alliance des Amoureux de la France disparaisse de la liste avec armes et bagages. Adieu Jean-Frédéric Poisson et toute personne du Parti chrétien démocrate : qu'on n'en entende plus parler !
Triste volte-face, alors que le dialogue et la négociation entre les deux s'étaient poursuivis jusqu'au 20 mars. Un "chef" qui avait commencé à participer à une alliance avec des réunions communes dans toute la France,  puis si long à décider la composition de sa liste, retardant toujours sa publication, vient de laisser éclater au grand jour sa faille, celle d'un solitaire fragile. Comme le titre Le Figaro, les Amoureux de la France ont divorcé. Et maintenant ?

lundi 11 mars 2019

Monsieur le Citoyen, je vous fais une lettre

Il l'a fait traduire en 24 langues, a osé l'adresser virtuellement aux 512 millions d'habitants de l'Union Européenne ... Cette "Lettre pour une renaissance européenne" du Président de la République tente de dessiner son nouveau terrain de jeu : faute d'incarner dans son propre pays le héros face au chaos, Emmanuel Macron agite un épouvantail, les méchants protecteurs des nations ; et promet que tout ira mieux si on va plus vite.
Mais quand il parle aux "citoyens européens", notion qui n'existe que depuis le funeste traité de Maastricht de 1992, et de "civilisation européenne", nous serions intéressés à l'entendre dire en quoi cette civilisation est différente, et de laquelle : la civilisation asiatique, africaine, maghrébine, ou des civilisations antiques telles que les Etrusques, ou les Mayas ?? Y aurait-il donc une agression contre notre civilisation et de qui viendrait-elle alors ?
Oh bien sûr,  et c'est la seule déclaration d'amour qu'on retiendra, la valorisation des frontières est importante. Mais pourquoi, Monsieur le Président, ne pas vous entraîner dans le pays qui vous a élu, à la préférence nationale avant la préférence européenne, à la réalité des frontières de la France avant la révision de l'Espace Schengen ? 

lundi 11 février 2019

"Direction générale de la mondialisation" au Ministère "de l'Europe" en 2019

La France est-elle encore un pays indépendant ? Les nombreux échanges commerciaux, linguistiques, culturels, ne tendent-ils pas à être remplacés par des décrets asymétriques, des injonctions extérieures auxquelles collaborent des "traîtres à la nation" ?
J'en veux pour preuve cette simple carte de visite : pourquoi distinguer l'Europe et les affaires étrangères ? Même amicales, nos relations avec les pays voisins sont de l'ordre de la relation inter-nationale, donc traitant d'affaires étrangères. Est-il grossier de dire que l'autre est étranger ? On voit bien la dérive du vocabulaire politique : aujourd'hui, il faut tellement accueillir l'étranger, il faut tellement supprimer les différences, les barrières de protection, qu'on en vient à nommer les services de nos ministères "Direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international", ou de "sous-direction du développement humain", ou de "pôle politique de santé mondiale". Au secours ! Oui aux échanges, non à la mondialisation sans visage et sans responsables humains.