vendredi 17 octobre 2014

Rapport annuel de la FAO et refus de la misère

En ce 17 octobre, Journée annuelle de Refus de la misère, nous découvrons le rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) : l'agriculture familiale est citée en première ligne pour éradiquer la faim !
Il est temps de souligner cette évidence : l'agriculture familiale est "gardienne" de 75% des ressources agricoles mondiales, et en même temps, parmi les plus vulnérables à l'impact de l'épuisement de ces ressources et au changement climatique.
Favoriser l'agriculture familiale, en l'aidant à se développer et à vivre, voici une option qui remet en cause le sens des politiques européenne et française ! Et si notre Région osait ce changement de perspective en allégeant les contraintes, insupportables pour des petites exploitations ?... Faire confiance, et croire à ce travail créateur d'emploi pour lutter contre la misère

vendredi 10 octobre 2014

De la Bretagne à l'Europe, et réciproquement

Rencontre avec deux députés européens à Bruxelles : Marijana Petir, députée croate membre de la Commission de l'Agriculture et du développement rural ; et Miroslav Mikolasik, slovaque, membre de la Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire. Quels points communs, quels apports réciproques potentiels ?
Bretagne : 3,2 millions d'habitants sur 27 000 km2
Croatie : 4,3 millions d'habitants sur 56 500 km2
Slovaquie : 5,4 millions sur 49 000 km2
Partout, les hommes et les femmes veulent pouvoir vivre et travailler, sur une terre dont les ressources seront aussi disponibles pour les générations suivantes.
Avec un budget augmenté de 4,2 % par rapport à 2013 soit 1,4 milliards d'euros, que finance donc le Conseil régional de Bretagne ? Si l'on compare les taux de chômage (8,6 % de la population active en Bretagne, 13,9%  en Slovaquie, 17,3 % en Croatie, dont 49 % des moins de 25 ans), il est clair que les investissements permis par les impôts (dotation de l'Etat) et autres taxes sont utiles. Cependant, nous présenterons bientôt une analyse des dépenses régionales qui devraient diminuer, voire être supprimées : 24 % du budget est financé par l'emprunt, cette fuite en avant rend nos enfants déjà dépendants des créanciers ! Cherchons l'équilibre par l'échange d'expériences avec nos voisins européens

mercredi 1 octobre 2014

On a brisé la France au motif de la liberté individuelle

Introduire de la division chez les Français par cette réforme dite "sociétale" en 2013, cela a conduit à ce que nous voyons aujourd'hui : l'absence de limites et donc de sécurité.
Les militants de la Manif pour Tous le clament mais les politiques l'observent aussi : les tentations de remplacer les modèles traditionnels d'organisation sociale par de nouveaux modèles sont devenues une idéologie, et des réalités déstabilisantes pour notre société.
Pour quelle raison interdire des comportements, des compensations auto-administrées ? 
La liberté individuelle est devenue un tabou auquel il est interdit de toucher ! 
Quel parti politique, quels élus, auront le courage de supprimer l'une après l'autre, toutes les lois inappliquées ? A commencer par tous les dispositifs de "protection de l'enfance" qui ne se justifient plus face à la toute-puissance reconnue aux adultes ?
Nous appelons au retour de la responsabilité des pères et mères, et de l'ensemble de la société, vis-à-vis des plus jeunes mais aussi des plus âgés et des plus vulnérables ; nous appelons à une société libre et responsable, qui ose conjuguer les limites nécessaires. Oui, le 5 octobre, ce ne sont pas les professions réglementées ou les retraités qui défendront leurs intérêts personnels. Avec Jean-Frédéric Poisson, président du Parti Chrétien Démocrate et d'autres élus, des "centaines" (traduire "centaines de milliers") de personnes viendront à Paris et Bordeaux témoigner de leur inquiétude pour l'avenir en France

mercredi 24 septembre 2014

Agriculture : l'alimentation a un prix

Au sortir du salon international des productions agricoles de Rennes le Space, il était intéressant d'entendre ce lundi Luc Guyau, ancien président de la FAO (organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) : "L'agriculture a un prix ; il faut que les agriculteurs puissent vivre de leur métier". 
Cet humaniste reconnu par ses pairs porte un discours marqué au coin du bon sens, où le refus de la faim et de la pauvreté en France et dans le monde est un objectif, comme dans ce centre que nous avons vu cet été.
Les légumiers du Finistère travaillent mais sont en colère.
Notre politique doit permettre aux agriculteurs de vivre de leur travail, de ne pas être soumis au diktat et au travail supplémentaires générés par le mécanisme des subventions.
Notre politique doit aussi orienter les choix des citoyens pour payer enfin le prix réel des productions locales
Hormis sa priorité positive pour l'installation des jeunes agriculteurs (avec des modalités souvent discutables), Pierrick Massiot, président du Conseil régional de Bretagne, est coincé par les exigences des écologistes et celles de l'exigence sécuritaire, il ne semble pas faire confiance à la capacité d'autonomie et de responsabilité du monde agricole pour nourrir convenablement les habitants et ... les employer ! Confiance ?