1. Politique : L’exaspération des Français face au monde politique est telle qu’ils ne
font plus dans la nuance : le rejet, qu’il soit du gouvernement
socialiste, ou de la chose politique, n’a utilisé qu’une voie, celle qui était
annoncée comme une menace, et a donc été fatal aux listes de
« nuance »
2. Technique : La
confiscation habituelle en France du débat politique et de la réflexion de
fond, transformés en « jeux du cirque », ont conduit au dépôt de très
nombreuses petites listes, désirant avoir voix au chapitre. L’administration
n’a pas su gérer correctement ce besoin démocratique : quand les
électeurs reçoivent les enveloppes des circulaires 48h avant le vote, il ne
faut pas s’étonner du manque de participation.
3. Médiatique : Le mode de scrutin proportionnel, qui donne
normalement la possibilité d’exprimer les nuances ou sensibilités non portées
par les grands partis, a été ignoré. Faute de savoir traiter l’afflux de listes
(lorsque Force Vie s’est déclaré, il n’y avait encore que 11 listes), les organisateurs du débat ont généralement
fait le choix de pré-sélectionner
six partis. Dans l’Ouest, était-ce bien au Front National et au Front de Gauche
qu’il fallait donner la parole alors que le Mouvement pour la France laissait
son siège dans le Parlement sortant ?
4. Européenne : parmi les élus de l’Ouest, nous espérons
bien que certains auront le courage de défendre la vie et la famille au
Parlement européen. Mme Joëlle Bergeron et M. Gilles Lebreton s’y sont engagés. Nous suivrons de près les débats européens sur ces sujets et
interviendrons auprès de tous ceux qui sont désormais élus. Merci à tous nos électeurs qui ont compris la nécessité du vote Force Vie, il ne restera pas sans effet !